Après plusieurs reports, la Nasa a lancé samedi avec succès un satellite météorologique de nouvelle génération qui permettra une nette amélioration des prévisions jusqu'à sept jours et en particulier de mieux prévoir les cyclones.
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Le satellite, le "Joint Polar Satellite System-1" (JPSS), un projet conjoint de la Nasa et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), a été lancé comme prévu samedi à 01h47 locales depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie.
Le JPSS, le premier d'une série de quatre satellites prévus, représente des avancées technologiques et scientifiques importantes, selon la NOAA.
Mandt, directeur du programme JPSS à la NOAA. Les données recueillies en continu par les capteurs seront intégrées dans des
modèles de prévisions météorologiques en temps quasiment réel.
Le JPSS, le premier d'une série de quatre satellites prévus, représente des avancées technologiques et scientifiques importantes, selon la NOAA.
3rd time was a charm! A great day for #JPSS1. Keep watching live coverage; we've got a few milestones to go. pic.twitter.com/0ecCMuHIfa
— NOAA Satellites (@NOAASatellites) 18 novembre 2017
Une précision sans précédent
Le satellite permettra de porter de trois à sept jours la période pour des prévisions météorologiques très fiables. Une fois sur orbite polaire à 824 kilomètres d'altitude, les cinq instruments effectueront des observations avec un degré de définition sans précédent de l'atmosphère, des terres et des océans. Etant donné son orbite, ces instruments pourront balayer la totalité du globe deux fois par jour.What is @NOAASatellites’ #JPSS1? It's a polar-orbiting satellite that will help improve weather forecasting. Watch: https://t.co/ZuxLDtzW9c pic.twitter.com/AKUSwmO7Zn
— NASA (@NASA) 18 novembre 2017
Marge d'erreur minime
"Ces instruments sont tellement précis qu'ils peuvent mesurer les températures avec une marge d'erreur de seulement un dixième de degré dans la totalité de l'atmosphère depuis la surface de la planète jusqu'à la frontière de l'espace", pointe GregMandt, directeur du programme JPSS à la NOAA. Les données recueillies en continu par les capteurs seront intégrées dans des
modèles de prévisions météorologiques en temps quasiment réel.