Le patron du MEDEF à la conquête de l'or guyanais

Pierre Gattaz, président du Medef
Pierre Gattaz entame ce mardi une visite de trois jours en Guyane. Comme François Hollance, le président du Medef s'était engagé à aller la rencontre de l’ensemble des MEDEF des Outre-mer durant ses cinq années de mandat. Il estime que la Guyane est "un tas d'or sous-exploité". 
Pierre GATTAZ, le président du MEDEF entame une visite de trois jours ce mardi en Guyane. Ce déplacement, à l’invitation du MEDEF Guyane, s'inscrit "dans le cadre du projet France 2020 et des propositions ultramarines pour permettre le développement et la création d'emplois dans ces territoires et en France métropolitaine". Le président du MEDEF indique que les politiques ne font pas l’affaire en matière de développement économique. "Les 30 piteuses qu’on vient de connaître, sont le résultat d’absence totale de vision des politiques toutes tendances confondues" précise t-il ajoutant que c'est aussi vrai pour la Guyane, "un tas d’or sous-exploité sans ambition, sans vision". 

Ecoutez le président du Médef interrogé par LaurenceThéatin: 
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Le président du MEDEF Guyane, Stéphane LAMBERT,  estime que la Guyane est un territoire sur lequel "la France peut expérimenter beaucoup de choses pour ensuite exporter. On est encore dans une économie de la dépense publique". Et d'ajouter, "ce n’est pas en transposant des normes françaises qu’on y arrivera".

"Ce territoire manque de grandes entreprises" 

Selon Pierre GATTAZ, une réforme fondamentale doit être menée sur trois points: fiscalité, social et règlementation. "Plus on met de contraintes, moins on avancera. Ce n’est pas en transposant des normes européennes qu’on y arrivera". Durant ce déplacement de trois jours, Le président du MEDEF a prévu d'aller à la rencontre des entreprises des secteurs du bois, de la formation, du tourisme, du numérique et du spatial avec la volonté d'expliquer sa vision de l'économie. 

"Ce territoire manque de grandes entreprises" précise néanmoins Stéphane LAMBERT qui a pour projet de créer une "charte de l’investisseur qui vient en Guyane". L’avenir, pour lui, c’est l’économie collaborative et de partage. "Ce n’est pas le statut qui développera la Guyane. Il faut un projet".