Au cœur de cette affaire, une histoire d’armes à feu : une mitraillette gardée par un jeune d’une cité de l’île Saint-Denis.
Le 8 mars 2017, à 23h, Curtis Piquionne est appelé sur son téléphone. Il descend au pied de son immeuble. C’est là qu’il meurt, touché d’une balle en plein tête.
Qui l’a tué, comment et pourquoi ? Autant de questions qui seront étudiées devant la cour. Car l’enquête n’a pas permis de répondre à ces questions.
Deux accusés pour un homicide
Dans le box des accusés, deux hommes, Samuel, 28 ans, et Sambou 26 ans, qui voulaient récupérer ce jour-là la fameuse arme à feu. Si la rumeur accuse Samuel d’avoir tiré sur Curtis, c’est Sambou qui finit par avouer le meurtre. Un coup de feu accidentel, affirme t il, même s’il est jugé pour assassinat.
Autre interrogation : quel rôle Curtis, jeune homme sans histoire et passionné de foot, avait-il dans cette affaire d’arme à feu ? Peut-être aucun. Le nom d’un de ses amis est ressorti au cours de l’enquête. C’est lui aurait détenu la mitraillette.
Quant à l’arme qui a tué Curtis, elle n’a jamais été retrouvée. Les nombreux témoins attendus à la barre, ainsi que L’expertise balistique permettront, peut-être, d’éclairer les circonstances de ce drame.