Le surf systématiquement en Polynésie ? L’appel de Guy Drut pour des Jeux Olympiques "plus responsables"

Guy Drut lors des Championnats de France Elite d'athlétisme en juillet 2019.
Dans une tribune publiée dimanche sur Franceinfo, Guy Drut appelle à sanctuariser l’épreuve de surf des Jeux Olympiques à "Tahiti ou Hawaï", afin de rendre ce grand rendez-vous sportif plus "sobre et responsable" après la crise sanitaire liée au coronavirus. 
 
Champion olympique du 110 mètres haies, Guy Drut plaide, dans une tribune publiée sur franceinfo, pour un renouvellement des Jeux olympiques, dont l'édition 2020, prévue à Tokyo, a été reportée à cause du coronavirus. "Nous devons les repenser pour les adapter, pour leur conserver leur adéquation au monde qui change. Ils ne pourront pas se tenir à n'importe quel prix, déconnectés de la réalité, en 'marge' du monde."
 

Réutiliser les sites existants

Parmi les idées énoncées par l'ancien ministre des Sports de Jacques Chirac, "mutualiser des sites sur plusieurs éditions des Jeux afin de réaliser des économies d'échelle". Il propose par exemple que l'épreuve de surf ait systématiquement lieu au même endroit, à "Tahiti ou Hawaï"
 

Prenons le cas du surf. Le site olympique pourrait toujours être le même et se situer, par exemple, à Tahiti ou Hawaï.


Début mars 2020, le CIO a confirmé que les épreuves de surf des JO Paris 2024 se tiendrait en Polynésie française. Le site de Tahiti était en compétition avec celui de Biarritz, notamment. 

Limiter le nombre de sports additionnels

"On pourrait ainsi sanctuariser certaines épreuves sur un seul et même site, quel que soit le pays organisateur. Cela coûte très cher de construire de nouveaux équipements pour une épreuve qui dure, elle, seulement trois/quatre jours."

"Même chose pour le canoë-kayak, où il faut construire une rivière artificielle à chaque nouvelle édition,
développe l'ancien athlète. Il s'agit, là encore, de réutiliser des sites existants. Il faut garder l'unité de temps avec des JO qui se déroulent de telle date à telle date, mais l'unité de lieu et d'action peuvent varier. Autre piste de réflexion : la limitation du nombre de sports additionnels au programme."

Retrouver l'intégralité de la tribune de Guy Drut sur Franceinfo