Le vol MH370 aurait plongé dans l'océan à une vitesse très élevée

Le débris d'avion a été retrouvé dans l'Est de La Réunion, à Saint-André, le 29 juillet 2015.
Des débris de l’appareil avaient été retrouvés l’année dernière à La Réunion. Disparu en mars 2014 avec 239 personnes à bord, le vol MH 370 de Malaysia Airlines aurait plongé dans l’océan à une vitesse très élevée, selon une étude menée par Boeing. 
Le vol MH370 de Malaysia Airlines a plongé dans l'océan à une vitesse très élevée. C’est la conclusion d’une étude publiée, mardi 9 août, et qui tend à conforter l'idée que l'avion s'est écrasé dans la zone où sont menées les recherches.
 

Des débris à La Réunion

Le Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne s’est volatilisé le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Il se serait abîmé dans l'océan Indien.
 
En juillet dernier, des débris de l’appareil avaient été retrouvés sur le littoral Est de La Réunion. Mais depuis, cette disparition reste encore un mystère de l’aviation.
 

Des recherches 

Dirigées par l’Australie, des opérations de recherches se concentrent sur une vaste zone de 120.000 kilomètres carrés, mais elles n’ont rien donné pour l'instant.
 
Certains experts estiment qu'avec quelqu'un à ses commandes, l'avion pourrait avoir plané bien au-delà de la zone de recherche. Mais des analyses poussées du constructeur Boeing et de nouvelles données du département américain de la Défense laissent penser, quel qu'ait été le rôle du ou des pilotes, que l'avion a plongé dans l'eau à une vitesse très élevée, rapporte le journal The Australian.
 

Une chute brutale sans personnes aux commandes

Quand le MH370 est venu à bout de ses réserves de carburant, il a ralenti avant de plonger de 35.000 pieds (10.600 mètres) à une vitesse de 12.000 à 20.000 pieds par minute, estime Boeing selon cette étude.
 
Cette chute brutale a été confirmée par de nouvelles données analysées par le département australien de la Défense, a déclaré le chef du Bureau australien des transports et de la sûreté, Greg Hood, selon The Australian.
 
Le chef de l'agence coordonnant les recherches a ajouté que cela confortait l'idée que le MH370 "s'est probablement écrasé dans la zone de recherche de 120.000 kilomètres carrés", selon The Australian.
 
Cette zone avait été déterminée en partant de l'hypothèse que l'avion n'avait au final plus personne à ses commandes et qu'il était à court de carburant.