Partout en France, les commerces ont été contraints de baisser le rideau pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Avec une économie déjà fragile, les commerçants ultramarins demandent au président de leur prêter une attention particulière. Les CCI ont écrit au président de la République.
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Insularité, entreprises de très petites tailles, faibles chiffres d’affaires… ce sont autant de contraintes qui caractérisaient le paysage économique des Outre-mer avant que la crise du coronavirus ne vienne le secouer de plein fouet. L’Association des Chambre de commerce et d’Industrie (CCI) des Outre-mer attend des mesures de la part du président de la République, pour tous les secteurs : “Commerce, Service et Industrie et particulièrement les entreprises du tourisme et du commerce de taille plus petites qu’en Hexagone”. Elle lui a adressé un courrier.
L’association des CCI souhaite que ces entreprises soient exonérées de charges et de prélèvement obligatoires pendant toute la durée du confinement, mais aussi que les préfets accordent directement aux salariés de ces entreprises le paiement direct de l’allocation d’activité partielle.
Par ailleurs, l’Association demande que ce fond de solidarité ne soit pas distribué selon la régularité des situations fiscales, car d’autres crises financières ont touché les entreprises avant celle du coronavirus : en Guyane, les manifestations de 2017, l’ouragan Irma aux Antilles, les gilets jaunes, les manifestations contre l’insécurité à Mayotte…
Enfin, les CCI réclament que toutes ces mesures soient appliquées lorsque nécessaires dans les collectivités du Pacifique, qui ont des institutions qui diffèrent selon la collectivité.
Le courrier a été signé par les représentants de toutes les CCI en Outre-mer, et leurs équivalents pour les collectivités qui n'en ont pas. Ils terminent leur courrier, en insistant sur la nécessité de ces mesures :
Que demandent les CCI des Outre-mer ?
Trois demandes de l’Association sont en rapport avec les entreprises bénéficiaires du fond de solidarité. Selon le gouvernement, les très petites entreprises, les travailleurs indépendants, les micro-entrepreneurs et certains travailleurs libéraux (avec un chiffre d’affaire en dessous d’un million d’euros, et moins de 60 000 euros de bénéfice annuel imposable) sont concernés par ce fond de solidarité de 1 500 euros.L’association des CCI souhaite que ces entreprises soient exonérées de charges et de prélèvement obligatoires pendant toute la durée du confinement, mais aussi que les préfets accordent directement aux salariés de ces entreprises le paiement direct de l’allocation d’activité partielle.
Par ailleurs, l’Association demande que ce fond de solidarité ne soit pas distribué selon la régularité des situations fiscales, car d’autres crises financières ont touché les entreprises avant celle du coronavirus : en Guyane, les manifestations de 2017, l’ouragan Irma aux Antilles, les gilets jaunes, les manifestations contre l’insécurité à Mayotte…
Situations particulières
Le courrier adressé au président de la République mentionne aussi le deuxième volet du fond de solidarité, qui monte à 2 000 euros. En revanche, pour en bénéficier, les entreprises doivent avoir au moins un salarié. L’Association des CCI d’Outre-mer demande donc que cette condition ne soit pas prise en compte en Outre-mer, car beaucoup d’entreprises n'ont pas de salariées car elles sont unipersonnelles.Enfin, les CCI réclament que toutes ces mesures soient appliquées lorsque nécessaires dans les collectivités du Pacifique, qui ont des institutions qui diffèrent selon la collectivité.
Le courrier a été signé par les représentants de toutes les CCI en Outre-mer, et leurs équivalents pour les collectivités qui n'en ont pas. Ils terminent leur courrier, en insistant sur la nécessité de ces mesures :
Ces propositions, Monsieur le Président, nous semblent indispensables pour que les économies de nos Outre-Mer puissent, à l’issue de cette crise, se reconstruire.