C’est à un rendez-vous entre amies que vous convie, cette fois Malia Metella, avec la nageuse martiniquaise Coralie Balmy. Les deux jeunes femmes se connaissent bien et sont à l’aise ensemble, comme deux poissons dans l’eau. Il faut dire que, si Malia a été vice-championne olympique en 2004, Coralie a décroché le bronze en 2012, à Londres.
En grandes compétitrices, les deux championnes se défient sportivement mais dans la bonne humeur, le temps d’une discussion à bâtons rompus.
L’occasion de revenir sur la portée des JO pour les sportifs puisque Coralie Balmy a participé à trois olympiades : Pékin, Londres et Rio et sur des épreuves de natation différentes. C’est dire si elle sait de quoi elle parle. L’occasion aussi de rappeler que le parcours d’une championne olympique n’est pas une ligne droite mais une route sinueuse, faite de questionnements et de remises en question.
D’où l’importance de l’entourage aussi.
Et puis une médaille, ça marque une vie. Encore plus quand elle est partagée, comme lors de l’épreuve du relais. Le bronze de Coralie Balmy, elle l’a obtenue, en équipe. Cette sensation inégalable, elle la savoure encore, à chaque date anniversaire de ce sacre, avec ses co-équipières de l’époque.
La vie d’après
Mais si les Jeux Olympiques peuvent être l’aboutissement d’une carrière sportive, tout ne s’arrête pas là. Il y a une vie après les Jeux. Coralie Balmy a choisi de s’installer en Martinique. Elle y a fondé une association « Coco an dlo » qui promeut la protection de l’environnement, à travers le sport et auprès des jeunes générations.
Parmi ses objectifs, apprendre aux petits à nager, car ca peut parfois sauver une vie.
70 encadrants ont été formés et plus de 1000 enfants sensibilisés depuis la création de l’association en 2019, en Martinique bien sûr mais aussi en Guadeloupe et en Guyane.
Après les JO, la jolie vie de Coralie Balmy continue.
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