Quatre-vingts pompiers venus des cinq départements d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte) ont défilé pour la première sur les champs Elysées, tandis que les rois de Futuna trônaient dans la tribune présidentielle. Des Maoris de Nouvelle-Zélande ont aussi défilé.
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François Hollande, dont c'est le dernier 14 juillet avant la présidentielle de 2017, a d'abord procédé à une revue des troupes à l'Arc de Triomphe, sous un ciel gris, avant de rejoindre la tribune présidentielle. Le président avait la mine grave. Le "coiffeurGate" ainsi que le meeting d’Emmanuel Macron l’avant-veille y étaient probablement pour quelque chose.
Le président français a salué le Premier ministre néo-zélandais, John Key ainsi que le gouverneur-général d'Australie Peter Cosgrove et son épouse Lynne. Dans cette tribune, les deux rois de Futuna Keletaona et Tuiagaifo ainsi que le représentant du roi de Wallis Mikaele Halagahu ont pu assister de près au défilé militaire. Les quatre ministres originaires d’Outre-mer étaient également présentes : Hélène Geoffroy, Annick Girardin, Geoge Pau-Langevin et Ericka Bareigts.
Défilé des Maoris
La Nouvelle-Zélande et l'Australie figuraient en vedette de ce 14 juillet. Les deux armées ont payé un lourd tribu pendant la première Guerre Mondiale, en particulier lors de la bataille de la Somme en 1916. Sur les Champs Elysées, les soldats Maoris ont été particulièrement impressionants.
L'administration pénitentiaire, a défilé pour la première fois à Paris. Ces personnels sont soumis à rude épreuve que ce soit dans l'hexagone et Outre-mer où les prisons sont surpeuplés ont descendu les Champs Elysées.
Quatre-vingts pompiers venus des Antilles, de Guyane, de La réunion et de Mayotte ont pu défiler. Leur bataillon était composé de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires issus des cinq SDIS (services départementaux d’incendie et de secours) des Outre-mer.
Le défilé (3.200 soldats, 55 avions, 30 hélicoptères et 212 véhicules) a rendu hommage cette année à toutes les formes d'engagement, sur fond de menace terroriste, que ce soit dans l'armée, les forces de sécurité intérieure, le service civique ou la réserve.