Il s’agit du deuxième titre continental du club parisien en judo, après celui de l’équipe masculine en 1995. Lors de la Ligue des Champions se déroulant à Belgrade (Serbie) aujourd'hui, samedi 9 décembre, le PSG a brillé grâce à ses deux sections. L'une repart avec l'or, l'autre avec le bronze.
La section féminine sur le toit de l'Europe
"Les filles sont sur le toit de l’Europe et marquent l’histoire du Club à tout jamais" s'est exclamé Djamel Bouras, président du Paris-Saint-Germain Judo à l'issue de la compétition. Après une journée intense, la section féminine du club a finalement remporté sa première Ligue des Champions à Belgrade en s'imposant 3 à 0 en finale de la compétition, une "fierté" pour le président du club parisien.
Les filles sont sur le toit de l’Europe et marquent l’histoire du Club à tout jamais. Quelle fierté de les voir monter sur la plus haute marche du podium avec les couleurs du Paris Saint-Germain ! Elles ont pris le dessus sur leurs adversaires avec beaucoup de maîtrise et de justesse technique. Je suis très heureux que leur engagement et leurs efforts soient récompensés aujourd’hui. Elles le méritent !
Djamel Bouras - président du PSG Judo
Et pour les camarades de la Martiniquaise Amandine Buchard, la victoire a été facilement assurée lors d'une finale 100 % française. Face au JC Pontault-Combault, les judokates du PSG n'ont pas tergiversé très longtemps.
Durant l'ultime combat, la médaillée de bronze olympique Priscilla Gneto (-57 kg) remporte facilement le premier point pour le PSG. La Britannique Lucy Renshall (-63 kg) et la championne d’Europe Marie-Ève Gahié (-70 kg) suivent et actent la victoire pour le club parisien.
Riner victorieux pour son retour
Teddy Riner, qui n'avait participé à aucune compétition depuis mai, a signé un retour gagnant avec trois combats victorieux samedi à Belgrade en Ligue des champions, à sept mois et demi des JO de Paris, où il visera un troisième titre olympique en individuel.
"Même si j'étais en manque de rythme, je suis très content de ma journée", a déclaré le Guadeloupéen à la fin des combats, déplorant quand même un résultat "frustrant" pour son équipe.
Le travail, c'était de gagner ces combats, de répondre présent, de faire le job de capitaine, c'est ce que j'ai fait. (...) Mais c'est dommage parce qu'on avait vraiment une très, très, belle équipe. On était vraiment l'équipe à abattre, et on s'est laissé abattre.
Teddy Riner - judoka ( PSG - France)AFP
Riner n'avait pris part à aucune compétition depuis son sacre national par équipes en mai dernier, qui avait suivi de deux semaines la conquête d'un 11ᵉ titre mondial à Doha.
Ce tournoi à la Stark Arena de Belgrade était aussi le dernier de l'année pour le Guadeloupéen avant de lancer la dernière ligne droite en vue des Jeux olympiques disputés à domicile : "Normalement, je finis ma préparation en janvier, et après on va commencer à réfléchir au calendrier, voir sur quelles compétitions on va aller".
Avec trois victoires, contre l'Ouzbek Alisher Yusupov, le Serbe Milos Vukicevic, et le Géorgien Shalva Gureshidze, le triple champion olympique (deux titres individuels, un par équipes) de 34 ans s'est rassuré.
"Je me sens bien, mais il faut encore travailler. Chaque compétition va me permettre de progresser, d'être meilleur", a-t-il dit. Pour son entraineur Franck Chambily, "l'objectif olympique, c'est de prendre des repères, parce qu'il n'a pas fait beaucoup de compétition, prendre des repères et voir un peu où il en est sur ses techniques favorites. Voir la condition physique, faire un état des lieux avant d'entamer la dernière ligne droite à partir de janvier".
Quant à sa blessure, "c'est du passé. Tous les feux sont au vert, c'est pour ça qu'il est là" a-t-il assuré aux journalistes avant les combats.
Chez les hommes, ce sont les judokas de l'OJK Belgrade, tombeurs des Parisiens en demi-finale, qui ont remporté l'or.