Cas, décès, renforts, vaccination… Parfois plus touchés, les Outre-mer aussi plus résistants au coronavirus

Distribution de masques à Saint-Laurent-du-Maroni le 13 juin.

Le 17 mars 2020 débutait un confinement national, décrété la veille par Emmanuel Macron, pour enrayer la propagation du coronavirus en France. Habitants de l'Hexagone et des Outre-mer étaient priés de s'isoler à domicile jusqu'au 11 mai suivant. 

Depuis un an, les territoires ont connu des situations sanitaires très variables, alternant pour la plupart pics épidémiques et stabilisations. Les Outre-mer ont pu tirer parti de leur situation démographique - des populations généralement plus jeunes, mais aussi plus sujettes aux facteurs de comorbidité. Les DROM-COM ont également souffert de la fragilité de leurs systèmes de soins. Nombre réduit de places en réanimation, absence d'équipements... L'État a dû répondre dans l'urgence à des carences matérielles et des manques de personnels. 

Malgré tous ces facteurs, le nombre de personnes décédées du Covid-19 est proportionnellement bien inférieur en Outre-mer que dans les territoires hexagonaux. Un an après le début de l'épidémie, les experts ne savent pas expliquer les raisons de ce phénomène.