C’est le projet d’investissement le plus important de l’histoire de Madagascar : 5,5 milliards de dollars pour la grande usine hydrométallurgique Ambatovy-nickel, située sur la côte est de "l’île rouge". Dans le même temps, les cours du nickel s’effondrent.
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C'est l'aventure industrielle la plus ambitieuse de l'océan indien. Ambatovy, la grande usine de nickel de Madagascar, atteindra en 2015 un rythme annuel de 54 000 tonnes de métal.
Sherritt International Corporation, un industriel canadien, détient 40 % du projet. Le service de communication du groupe canadien, en anglais, renvoie vers le centre opérationnel de Sheritt, à Prétoria en Afrique du Sud. Selon les données fournies par Sheritt, le niveau d'extraction de minerai de nickel a atteint 417.412 tonnes en décembre 2014, soit 83 % de la capacité nominale, pendant que la production de métal de nickel a représenté 64 % de la capacité nominale : 37.053 tonnes.
Après extraction, c'est un pipeline de 220 km qui transporte la pulpe de minerai latéritique vers l'usine de traitement située sur le port de Toamasina, à Tamatave, une ville portuaire située sur la côte est. Cette unité de Sherritt International Corporation (à procédé hydrométallurgie) transforme la pulpe de minerai en briquettes hautement concentrées de nickel et de cobalt.
Le port en eau profonde de Toamasina permet d'exporter la production vers les clients finaux, japonais et coréens. Les infrastructures portuaires ont été renforcées pour incorporer un nouveau terminal à combustible ainsi que des équipements de stockage pour importations de matières premières telles que le calcaire, le charbon, le soufre et l'ammoniac. En termes de fiscalité, le gouvernement malgache prélèvera impôts et taxes. Ces flux financiers dépendront du cours du nickel et du cobalt et du résultat opérationnel de la mine.
Ambatovy, des emplois et la renaissance de l'industrie malgache
Une production annuelle moyenne de 60.000 tonnes de nickel pur à 99,99 %, 5600 tonnes de cobalt pur à 99,8 % et 190.000 tonnes de sulfate d'ammonium est attendue sur une période de 30 ans. 2500 techniciens malgaches et 350 Canadiens participent au fonctionnement du centre industriel et minier.Sherritt International Corporation, un industriel canadien, détient 40 % du projet. Le service de communication du groupe canadien, en anglais, renvoie vers le centre opérationnel de Sheritt, à Prétoria en Afrique du Sud. Selon les données fournies par Sheritt, le niveau d'extraction de minerai de nickel a atteint 417.412 tonnes en décembre 2014, soit 83 % de la capacité nominale, pendant que la production de métal de nickel a représenté 64 % de la capacité nominale : 37.053 tonnes.
Le développement de Tamatave vers le Japon et la Corée
Le site d'exploitation et d'extraction des minerais, lui, est situé près de la petite ville de Moramanga, à l'intérieur des terres, riches en nickel, dont les teintes ocre valent à Madagascar d’être surnommée "l’île rouge". La géologie et les couleurs ne sont pas sans rappeler la Nouvelle-Calédonie.Après extraction, c'est un pipeline de 220 km qui transporte la pulpe de minerai latéritique vers l'usine de traitement située sur le port de Toamasina, à Tamatave, une ville portuaire située sur la côte est. Cette unité de Sherritt International Corporation (à procédé hydrométallurgie) transforme la pulpe de minerai en briquettes hautement concentrées de nickel et de cobalt.
Le port en eau profonde de Toamasina permet d'exporter la production vers les clients finaux, japonais et coréens. Les infrastructures portuaires ont été renforcées pour incorporer un nouveau terminal à combustible ainsi que des équipements de stockage pour importations de matières premières telles que le calcaire, le charbon, le soufre et l'ammoniac. En termes de fiscalité, le gouvernement malgache prélèvera impôts et taxes. Ces flux financiers dépendront du cours du nickel et du cobalt et du résultat opérationnel de la mine.