Arianespace compte effectuer quatre lancements d'ici à la fin de l'année, espérant ainsi réaliser davantage de tirs qu'en 2019 malgré les retards dus à l'épidémie de Covid-19, a affirmé lundi la société chargée de l'exploitation et de la commercialisation des lanceurs européens.
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Le groupe Arianespace "se prépare à une fin d'année intense, avec jusqu'à quatre lancements visés en un mois et demi", explique-t-il dans un communiqué.
Trois tirs -une fusée Vega et deux Soyouz- sont prévus depuis le centre spatial de Kourou (Guyane française), un autre Soyouz depuis la base de Vostochny (Russie).
S'ils sont réalisés, "la performance opérationnelle établie en 2019 pourrait être dépassée avec 10 lancements au total en 2020, dont trois Ariane 5, cinq Soyouz et deux Vega", affirme Arianespace. Elle en avait réalisé neuf en 2019 et 11 en 2018.
Cela "devrait maintenir un chiffre d'affaires supérieur au milliard d'euros comme l'an passé", a confié aux Echos son président exécutif Stéphane Israël, rappelant toutefois qu'une vingtaine de tirs étaient à l'origine déjà prévus cette année.
Mais la pandémie et la mise en faillite de la constellation Oneweb, un important client d'Arianespace depuis repris par le gouvernement britannique et le groupe indien Barthi, ont douché cet espoir.
Arianespace a par ailleurs annoncé la signature d'un contrat pour le lancement d'un satellite de télécommunications en orbite géostationnaire avec un opérateur non révélé. Celui-ci doit avoir lieu en 2022 par une fusée Ariane 5.
Huit Ariane 5 restent à lancer avant la fin de son exploitation et le passage de relais à Ariane 6, dont le premier vol, initialement prévu fin 2020, a été reporté au premier trimestre 2022.
"Il est clair que pour des lancements jusqu'en 2022 notre offre commerciale avec Ariane va être contrainte. Il nous reste seulement huit fusées Ariane 5 à lancer, et presque toute notre capacité est déjà commercialisée. Nous allons donc sans doute devoir reporter certains lancements prévus sur Ariane 6 sur Soyouz", a expliqué Stéphane Israël aux Echos.
Trois tirs -une fusée Vega et deux Soyouz- sont prévus depuis le centre spatial de Kourou (Guyane française), un autre Soyouz depuis la base de Vostochny (Russie).
Dix lancements prévus en 2020
S'ils sont réalisés, "la performance opérationnelle établie en 2019 pourrait être dépassée avec 10 lancements au total en 2020, dont trois Ariane 5, cinq Soyouz et deux Vega", affirme Arianespace. Elle en avait réalisé neuf en 2019 et 11 en 2018.Cela "devrait maintenir un chiffre d'affaires supérieur au milliard d'euros comme l'an passé", a confié aux Echos son président exécutif Stéphane Israël, rappelant toutefois qu'une vingtaine de tirs étaient à l'origine déjà prévus cette année.
Mais la pandémie et la mise en faillite de la constellation Oneweb, un important client d'Arianespace depuis repris par le gouvernement britannique et le groupe indien Barthi, ont douché cet espoir.
Premier vol d'Ariane 6 repoussé en 2022
Arianespace a par ailleurs annoncé la signature d'un contrat pour le lancement d'un satellite de télécommunications en orbite géostationnaire avec un opérateur non révélé. Celui-ci doit avoir lieu en 2022 par une fusée Ariane 5.Huit Ariane 5 restent à lancer avant la fin de son exploitation et le passage de relais à Ariane 6, dont le premier vol, initialement prévu fin 2020, a été reporté au premier trimestre 2022.
"Il est clair que pour des lancements jusqu'en 2022 notre offre commerciale avec Ariane va être contrainte. Il nous reste seulement huit fusées Ariane 5 à lancer, et presque toute notre capacité est déjà commercialisée. Nous allons donc sans doute devoir reporter certains lancements prévus sur Ariane 6 sur Soyouz", a expliqué Stéphane Israël aux Echos.