Mansour Kamardine évoque "un vaccin encore au stade expérimental" et provoque le "désarroi" du ministre de la Santé

A l’Assemblée nationale, le député mahorais a interpellé le ministre de la Santé pour lui demander "combien de doses doit recevoir chaque français au profit du bilan de Pfizer". Olivier Véran a fait part de son "désarroi" face aux propos du député.

 

Ce mardi 4 janvier, lors des questions au gouvernement à l’Assemblé nationale, le député Les Républicains de Mayotte, Mansour Kamardine a posé une question directement au ministre de la Santé Olivier Véran concernant la vaccination. Il a tout d’abord rappelé qu’il fait partie des trop nombreux français qui ont séjourné à l’hôpital pour cause de Covid.  

"Je fais partie de ces millions de français qui ont suivi vos conseils, puis vos injonctions d’accepter l’inoculation dans leurs corps d’un vaccin encore au stade expérimental d’évaluation."

Mansour Kamardine, député de Mayotte

 

Le député a rappelé que "le parlement a autorisé le pass sanitaire". Il a ajouté que "c’est ainsi que nous avons toujours sur vos conseils rassurants, reçu une première injection, puis une deuxième, puis une troisième, dans le seul dessein de pouvoir jouir de nos libertés". Mansour Kamardine a critiqué le passage du "pass sanitaire en pass vaccinal". Il a ensuite dénoncé ce qu’il qualifie d’exigence "d’une quatrième dose, puis sans doute une cinquième".  Le député a enfin demandé "puisque il est désormais admis que le chemin vaccinal emprunté ne conduira pas à l’immunité collective promise", "combien de doses va recevoir chaque français (…) au profit du bilan de pfizer ?"

A la suite de cette question, Olivier Véran s’est déclaré "sans voix devant la responsabilité" prise par Mansour Kamardine en tant que parlementaire du groupe Les Républicains, "en ayant des affirmations" comme celles qu’il venait de tenir.  "Vous êtes un peu isolé dans votre groupe, je le souhaite ardemment" a-t-il lancé au député.  

"Parler d’inoculation d’un vaccin expérimental alors que des milliards d’humains ont été vaccinés, que le vaccin sauve des vies et que nous nous battons collectivement pour que les français soient protégés, je n’ai pas d’autres réponses à vous faire monsieur le député, vous aurez compris mon désarroi" a conclu le ministre de la Santé.