Quelques dizaines de personnes seulement ont participé ce samedi à la la marche "solidaire aux gilets jaunes des Territoires éloignés". La ministre des Outre-mer Annick Girardin a saisi l'occasion pour échanger avec quelques uns d'entre eux et les a les a invités à "participer au grand débat".
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"C'est normal, ça n'a pas été médiatisé, mais il fallait faire ce rassemblement", affirme Priscilia Ludocky, l'une des figures des gilets jaunes, pour justifier la faible participation à cette marche "solidaire aux gilets jaunes des Territoires éloignés".
Ils n'étaient en effet que quelques dizaines pour défendre les Outre-mer, de quoi mettre en colère cette manifestante.
En prélude à cette marche, Annick Girardin est allée samedi à la rencontre de ces "gilets jaunes" rassemblés devant son ministère à Paris. La ministre des Outre-mer les a invités à "participer au grand débat". Je vous invite tous, ceux qui veulent parler de l'Outre-mer, à venir lundi ou mardi me rencontrer, et au-delà à participer à toutes les rencontres qui se font", et "au grand débat", a déclaré Annick Girardin à une poignée de "gilets jaunes", dont Etienne Chouard, controversé notamment pour son intérêt pour l'essayiste d'extrême droite Alain Soral.
"Qu'est-ce qu'ils veulent les gens en Outre-mer ou ici ?" : "Moins de taxe, du pouvoir d'achat", a affirmé un manifestant s'adressant à la ministre. "Et ça, ça devrait normalement être réglé rapidement", a-t-il ajouté. "Vous croyez que les membres du gouvernement, que les parlementaires, les représentants du peuple ne le savent pas ? Vous croyez vraiment que tout le monde n'essaye pas d'apporter des réponses ?", a répliqué la ministre des Outre-mer.
"Je ne reste pas dans mon bureau ! Comme la plupart des membres du gouvernement, on est sur le terrain, on côtoie les gens", a poursuivi Annick Girardin, qui était déjà allée au contact de "gilets jaunes" en décembre sur l'île de La Réunion, alors en proie à de violentes manifestations.
Samedi, des centaines de "gilets jaunes" ont entamé une nouvelle journée de manifestations à Paris et en province, malgré de récentes divisions dans leurs rangs, dix jours après l'ouverture du grand débat national.
Ils n'étaient en effet que quelques dizaines pour défendre les Outre-mer, de quoi mettre en colère cette manifestante.
Il y avait un rendez-vous pour une convergence des revendications, de mise en lumière des problématiques locales auxquelles tous les citoyens sont confrontés. Leur absence signifie que tout va bien, qu'il n'y a pas de problèmes. Tout va bien sous le soleil des tropiques. Moi je n'ai pas cette impression-là.
Annick Girardin s'invite au rassemblement
En prélude à cette marche, Annick Girardin est allée samedi à la rencontre de ces "gilets jaunes" rassemblés devant son ministère à Paris. La ministre des Outre-mer les a invités à "participer au grand débat". Je vous invite tous, ceux qui veulent parler de l'Outre-mer, à venir lundi ou mardi me rencontrer, et au-delà à participer à toutes les rencontres qui se font", et "au grand débat", a déclaré Annick Girardin à une poignée de "gilets jaunes", dont Etienne Chouard, controversé notamment pour son intérêt pour l'essayiste d'extrême droite Alain Soral.
"Qu'est-ce qu'ils veulent les gens en Outre-mer ou ici ?" : "Moins de taxe, du pouvoir d'achat", a affirmé un manifestant s'adressant à la ministre. "Et ça, ça devrait normalement être réglé rapidement", a-t-il ajouté. "Vous croyez que les membres du gouvernement, que les parlementaires, les représentants du peuple ne le savent pas ? Vous croyez vraiment que tout le monde n'essaye pas d'apporter des réponses ?", a répliqué la ministre des Outre-mer.
"Je ne reste pas dans mon bureau ! Comme la plupart des membres du gouvernement, on est sur le terrain, on côtoie les gens", a poursuivi Annick Girardin, qui était déjà allée au contact de "gilets jaunes" en décembre sur l'île de La Réunion, alors en proie à de violentes manifestations.
Samedi, des centaines de "gilets jaunes" ont entamé une nouvelle journée de manifestations à Paris et en province, malgré de récentes divisions dans leurs rangs, dix jours après l'ouverture du grand débat national.