Marine Le Pen a exprimé lundi 26 mars sa crainte que la France perde Mayotte si le gouvernement "continue comme ça". Elle estime que les difficultés de l'archipel sont "l'avant-garde des problèmes" à venir dans l'hexagone et dans d'autres territoires ultramarins.
"Si on continue comme ça, on va perdre Mayotte" par un "effet de substitution de populations qui va entraîner une aggravation manifeste des conflits", a déploré la présidente du FN devant quelques journalistes. Elle s'est également exprimée sur d'autres aspects de la crise mahoraise.
"Les étrangers sont déjà majoritaires sur l'île. Les conflits vont être de plus en plus forts. Une partie des Mahorais (...) vont quitter Mayotte pour aller à la Réunion notamment", a estimé la députée du Pas-de-Calais.
"Je finis par me poser la question de savoir si l'absence totale de réaction (du gouvernement) ne cache pas une volonté d'arriver à une situation de non retour (...) et qu'on finisse par laisser Mayotte", a ajouté la candidate à l'élection présidentielle 2017, qui a déposé la semaine dernière une proposition de loi de "mesures d'urgence" à Mayotte, dont la suppression du droit du sol.
"Il ne faut pas considérer Mayotte comme quelque chose d'exceptionnel. C'est un peu l'avant-garde des problèmes qui vont nous tomber dessus", selon elle.
"Un certain nombre d'électeurs m'ont fait part qu'ils étaient prêts à aller voter mais si Mme Calmels leur crachait au visage, ils n'iraient pas", a fait valoir la présidente du FN, en rappelant que la numéro 2 de LR Virginie Calmels avait dit préférer "perdre plutôt que de gagner grâce à une quelconque alliance avec le FN".
Marine Le Pen a aussi expliqué que l'électorat de Mme Ali était davantage "urbain" et donc "le moins pénalisé par les barrages" érigés ces dernières semaines pour protester contre l'insécurité.
L'immigration en ligne de mire
Marine Le Pen a notamment évoqué l'arrivée massive d'immigrés dans l'archipel."Les étrangers sont déjà majoritaires sur l'île. Les conflits vont être de plus en plus forts. Une partie des Mahorais (...) vont quitter Mayotte pour aller à la Réunion notamment", a estimé la députée du Pas-de-Calais.
"Je finis par me poser la question de savoir si l'absence totale de réaction (du gouvernement) ne cache pas une volonté d'arriver à une situation de non retour (...) et qu'on finisse par laisser Mayotte", a ajouté la candidate à l'élection présidentielle 2017, qui a déposé la semaine dernière une proposition de loi de "mesures d'urgence" à Mayotte, dont la suppression du droit du sol.
La crainte d'un embrasement
"Si on ne tape pas fort à Mayotte (...) on va donner des idées peut-être à d'autres dans d'autres territoires" comme en Guyane, a estimé Marine le Pen."Il ne faut pas considérer Mayotte comme quelque chose d'exceptionnel. C'est un peu l'avant-garde des problèmes qui vont nous tomber dessus", selon elle.
La législative partielle
L'élection à la législative partielle dimanche de Ramlati Ali, soutenue par la République en marche (LREM), est due à la "volonté de LR de ne pas être élu", a estimé Marine Le Pen, qui avait pourtant soutenu le candidat LR, Elad Chakrina."Un certain nombre d'électeurs m'ont fait part qu'ils étaient prêts à aller voter mais si Mme Calmels leur crachait au visage, ils n'iraient pas", a fait valoir la présidente du FN, en rappelant que la numéro 2 de LR Virginie Calmels avait dit préférer "perdre plutôt que de gagner grâce à une quelconque alliance avec le FN".
Marine Le Pen a aussi expliqué que l'électorat de Mme Ali était davantage "urbain" et donc "le moins pénalisé par les barrages" érigés ces dernières semaines pour protester contre l'insécurité.