Au total 32 prévenus comparaissent devant la justice. Ce procès est l’aboutissement d’une enquête qui a dû être écourtée en raison de la séquestration d’un homme.
L’affaire commence en août 2016, avec l’interpellation de cinq personnes à Aubagne, près de Marseille, suite à un renseignement anonyme. L’arrestation met au jour un trafic de cocaïne en provenance de la Guyane.
Mais les écoutes révèlent un jour que celui présenté comme le chef du réseau à Marseille, séquestre un associé pour un « différend commercial ». "On l’a kidnappé, on l’a amené dans la colline", l’entend-on dire au téléphone. De peur de mettre l’homme séquestré en danger, la police renonce à une vaste opération coup de filet et intervient plus tôt que prévu.
Des filatures et des écoutes téléphoniques
Suite à ce premier coup de filet, les enquêteurs mettent en place une série de filatures et des écoutes téléphoniques. Celles-ci révèlent un réseau actif de transport et de vente de cocaïne, qui commence au Suriname, passe par Saint-Laurent-du-Maroni, et continue de l’autre côté de l’Atlantique, grâce à des complices, en Belgique et à Marseille.On l'a kidnappé, on l'a amené dans la colline
Mais les écoutes révèlent un jour que celui présenté comme le chef du réseau à Marseille, séquestre un associé pour un « différend commercial ». "On l’a kidnappé, on l’a amené dans la colline", l’entend-on dire au téléphone. De peur de mettre l’homme séquestré en danger, la police renonce à une vaste opération coup de filet et intervient plus tôt que prévu.