La cour d’assise de Bobigny en seine-Saint-Denis a condamné ce vendredi Cécile Lahely à huit ans de prison. Cette jeune martiniquaise de 28 ans a été reconnue coupable d'avoir tué son compagnon guadeloupéen, Kevin, d’un coup de couteau en 2015 à Rosny-sous-Bois.
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A l’annonce du verdict ce vendredi, Cécile Lahely se tient droite et ne réagit pas. La cour d'assises de Seine Saint-Denis prononce une peine de huit ans de prison à son encontre. Au cours du procès, la jeune martiniquaise a admis avoir porté un coup de couteau fatal à Kevin, le 1er septembre 2015 à Rosny-sous-Bois.
Ce soir-là, le jeune guadeloupéen était en colère, jaloux de l’histoire de Cécile avec un autre homme. Le couple se connaissait depuis l’adolescence. Une relation amoureuse "pathologique" dira un psychiatre, faite de ruptures et de violences réciproques. Pour maître Eddy Arneton, avocat de Cécile c’était surtout Kevin qui portait les coups. Mais il estime le verdict satisfaisant.
Dans l’après-midi, la maman de Kevin a raconté sa version des faits. Elle a décrit, sans colère, une relation destructrice entre son fils et Cécile. "Les deux sont violents", affirme t-elle. Elle les accueille, les aide, les aime et leur les conseille de se séparer. Sans succès. L’annonce du verdict n’apporte rien de plus pour elle et ses proches.
Le fils de Cécile était présent au moment du drame, il avait trois à l'époque. Il avait été confié un temps à l’aide sociale. Aujourd’hui il vit avec sa grand-mère, la mère de Cécile, et rend de temps en temps visite à sa mère en prison.
Ce soir-là, le jeune guadeloupéen était en colère, jaloux de l’histoire de Cécile avec un autre homme. Le couple se connaissait depuis l’adolescence. Une relation amoureuse "pathologique" dira un psychiatre, faite de ruptures et de violences réciproques. Pour maître Eddy Arneton, avocat de Cécile c’était surtout Kevin qui portait les coups. Mais il estime le verdict satisfaisant.
Dans l’après-midi, la maman de Kevin a raconté sa version des faits. Elle a décrit, sans colère, une relation destructrice entre son fils et Cécile. "Les deux sont violents", affirme t-elle. Elle les accueille, les aide, les aime et leur les conseille de se séparer. Sans succès. L’annonce du verdict n’apporte rien de plus pour elle et ses proches.
Le fils de Cécile était présent au moment du drame, il avait trois à l'époque. Il avait été confié un temps à l’aide sociale. Aujourd’hui il vit avec sa grand-mère, la mère de Cécile, et rend de temps en temps visite à sa mère en prison.