La mention spéciale du jury du Prix Wepler a été décernée ce lundi à l’écrivaine martiniquaise Gaël Octavia pour "La fin de Mame Baby", son premier roman. Le lauréat du prix est le dramaturge Guillaume Poix pour son roman "Les fils conducteurs".
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"La fin de Mame Baby" (éditions Gallimard) est le premier roman de Gaël Octavia, 39 ans, romancière et dramaturge née à Fort-de-France en Martinique. Le roman situé dans une petite ville anonyme, appelée simplement "le Quartier", met en scène un groupe de femmes. On y croise Mariette, qui noie sa vie fracassée dans la boisson, Suzanne, la "Blanche" pleurant son caïd assassiné, la discrète Aline et Mame Baby dont la mort demeure auréolée de mystère. Avant ce roman au style vif et maîtrisé, Gaël Octavia, qui vit dorénavant à Paris, avait publié trois pièces de théâtre.
Le lauréat du Prix Wepler, Guillaume Poix, 31 ans et normalien, nous fait quant à lui partager la misère de Jacob, 11 ans, intoxiqué avant d'avoir vécu. Nous sommes à Agbogbloshie, une ville imaginaire près d'Accra, au Ghana. Il y a aussi Thomas, un jeune photographe occidental venu suivre le trajet des déchets électroniques dans le but de raconter ce qu'il a découvert à son retour en Europe. Livre lucide sur l'état du monde, "Les fils conducteurs" (éditions Verticales), également un premier roman, met en scène un groupe de gamins des rues contraints de désosser à mains nues des objets électroniques, venus par cargos depuis l'Europe pourrir en masse sur le sol africain.
Le lauréat du Prix Wepler, Guillaume Poix, 31 ans et normalien, nous fait quant à lui partager la misère de Jacob, 11 ans, intoxiqué avant d'avoir vécu. Nous sommes à Agbogbloshie, une ville imaginaire près d'Accra, au Ghana. Il y a aussi Thomas, un jeune photographe occidental venu suivre le trajet des déchets électroniques dans le but de raconter ce qu'il a découvert à son retour en Europe. Livre lucide sur l'état du monde, "Les fils conducteurs" (éditions Verticales), également un premier roman, met en scène un groupe de gamins des rues contraints de désosser à mains nues des objets électroniques, venus par cargos depuis l'Europe pourrir en masse sur le sol africain.
"Oeuvres innovantes de la rentrée littéraire"
Les prix, dotés respectivement de 10.000 et 3.000 euros (pour la mention spéciale), grâce à la Fondation La Poste, seront remis ce lundi en soirée au cours d'une cérémonie à la brasserie Wepler à Paris. Créé à l'initiative de la libraire Marie-Rose Guarniéri, gérante de la librairie parisienne des Abbesses et soutenu par la brasserie Wepler et la Fondation La Poste, le prix a vocation à promouvoir des "oeuvres innovantes de la rentrée littéraire". Ce prix fonctionne avec un jury renouvelé chaque année.Lire les premières pages du roman (cliquer pour feuilleter)