Après sa retraite internationale, Mathieu Bastareaud s'en va vivre de nouvelles aventures à New York, qui dispute la Major League Rugby. Âgé de 31 ans, le Guadeloupéen explique vouloir vivre "une nouvelle expérience dans un pays inconnu".
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Dimanche prochain, 10 novembre, Mathieu Bastareaud jouera son dernier match sous le maillot dy LOU Rugby. Dans trois semaines, il sera à New York pour jouer avec son nouveau club, le Rugby United New York, en Major League Rugby.
Après sa non-sélection pour la dernière Coupe du monde de rugby, Mathieu Bastareaud avait annoncé sa retraite internationale.
Dans un entretien à l'AFP, le Guadeloupéen confie que cette dernière saison à Lyon n'a pas été facile, même s'il a pris du plaisir dans ce club. Il confie également ses espoirs avant cette aventure américaine.
Que retenez-vous de votre passage à Lyon ?
Lyon est une chouette ville, que je ne connaissais pas. Je suis agréablement surpris par le club. Il est en train de se structurer pour atteindre ses ambitions. Dans le futur, il faudra réellement compter sur Lyon. Je ne pensais pas que les infrastructures et l'environnement autour du club étaient aussi carrées et développées. Le LOU est un vieux club historiquement, mais nouveau dans le Top 14. Je ne suis pas étonné qu'il reste sur deux demi-finales d'affilée.
Quel est votre bilan personnel?
Cela n'a pas été facile. J'ai découvert un nouveau poste, un nouveau club, un nouvel environnement. J'étais resté huit ans dans un seul club. J'avais ma routine. Il m'a fallu un petit moment d'adaptation. Mais je connaissais la plupart des mecs ici. Et le groupe est sain, il y a une bonne ambiance. Cela a été assez rapide. J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même à un poste que je ne connaissais pas. J'ai pris du plaisir à le faire. Après, c'est plus aux coaches d'en parler...
Qu'allez-vous chercher à New York ?
Peut-être un peu plus de tranquillité, profiter plus de ma famille. Et je veux tenter une nouvelle expérience dans un pays inconnu. Je ne suis allé qu'une fois là-bas, pour signer mon contrat. J'y vais un peu pour souffler. Ça fait douze ans que je joue en Top 14. J'ai commencé assez jeune. Cela fait beaucoup de pression, d'énergie... Ma situation familiale a évolué. J'ai envie d'en profiter un peu. Mais je ne vais pas à New-York en vacances. Je suis un compétiteur. J'y vais pour être au top et gagner quelque chose.
Que savez-vous du club et du championnat ?
Il y a l'ambition de développer le rugby aux États-Unis, et pourquoi pas organiser une Coupe du Monde... J'y vais avec beaucoup de curiosité. Je ne m'attends pas à retrouver le même niveau qu'en Top 14 ou en Coupe d'Europe. Cela joue beaucoup au rugby, comme en Super 15, à un moindre niveau. Il n'y a pas beaucoup de phases statiques. C'est une belle expérience à vivre.
Dernière semaine...⚫️🔴🐺@LeLOURugby pic.twitter.com/YSurIBNHke
— Mathieu Bastareaud (@BastaOfficiel) November 4, 2019
Après sa non-sélection pour la dernière Coupe du monde de rugby, Mathieu Bastareaud avait annoncé sa retraite internationale.
La route n’a pas tjs été facile mais porter ce maillot, représenter mon pays, ma famille, a été ma plus grande fierté !
— Mathieu Bastareaud (@BastaOfficiel) June 19, 2019
Je suis heureux d’avoir pu réaliser ce rêve de gosse...
La page bleue se tourne ! Bonne chance aux copains pour ce bel événement qui les attend ! Peace ✌🏾 pic.twitter.com/xzjYKO9NYt
Dans un entretien à l'AFP, le Guadeloupéen confie que cette dernière saison à Lyon n'a pas été facile, même s'il a pris du plaisir dans ce club. Il confie également ses espoirs avant cette aventure américaine.
Que retenez-vous de votre passage à Lyon ?
Lyon est une chouette ville, que je ne connaissais pas. Je suis agréablement surpris par le club. Il est en train de se structurer pour atteindre ses ambitions. Dans le futur, il faudra réellement compter sur Lyon. Je ne pensais pas que les infrastructures et l'environnement autour du club étaient aussi carrées et développées. Le LOU est un vieux club historiquement, mais nouveau dans le Top 14. Je ne suis pas étonné qu'il reste sur deux demi-finales d'affilée.
Quel est votre bilan personnel?
Cela n'a pas été facile. J'ai découvert un nouveau poste, un nouveau club, un nouvel environnement. J'étais resté huit ans dans un seul club. J'avais ma routine. Il m'a fallu un petit moment d'adaptation. Mais je connaissais la plupart des mecs ici. Et le groupe est sain, il y a une bonne ambiance. Cela a été assez rapide. J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même à un poste que je ne connaissais pas. J'ai pris du plaisir à le faire. Après, c'est plus aux coaches d'en parler...
Qu'allez-vous chercher à New York ?
Peut-être un peu plus de tranquillité, profiter plus de ma famille. Et je veux tenter une nouvelle expérience dans un pays inconnu. Je ne suis allé qu'une fois là-bas, pour signer mon contrat. J'y vais un peu pour souffler. Ça fait douze ans que je joue en Top 14. J'ai commencé assez jeune. Cela fait beaucoup de pression, d'énergie... Ma situation familiale a évolué. J'ai envie d'en profiter un peu. Mais je ne vais pas à New-York en vacances. Je suis un compétiteur. J'y vais pour être au top et gagner quelque chose.
Que savez-vous du club et du championnat ?
Il y a l'ambition de développer le rugby aux États-Unis, et pourquoi pas organiser une Coupe du Monde... J'y vais avec beaucoup de curiosité. Je ne m'attends pas à retrouver le même niveau qu'en Top 14 ou en Coupe d'Europe. Cela joue beaucoup au rugby, comme en Super 15, à un moindre niveau. Il n'y a pas beaucoup de phases statiques. C'est une belle expérience à vivre.