Le comité de coordination des élus de Mayotte a annoncé dimanche dans un communiqué que les services publics des collectivités de l'île, fermés depuis trois semaines en soutien au mouvement social contre l'insécurité, rouvriraient lundi.
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Le comité de coordination des élus de Mayotte a annoncé dimanche que les services publics des collectivités, fermés en signe de ralliement au mouvement contre l'insécurité depuis le 5 mars, rouvriraient lundi.
Le comité invite également dans un communiqué "les parents à envisager le retour des enfants dans les écoles" de Mayotte, où se déroule dimanche le second tour d'une élection législative partielle.
Cette décision fait suite à la décision jeudi d'Edouard Philippe de nommer dès lundi un délégué du gouvernement "pour élaborer en liaison étroite avec toutes les parties prenantes les propositions pour l'avenir du territoire".
Les élus se félicitent aussi que des "actions concrètes de sécurisation du territoire et des opérations de lutte contre l'immigration clandestine (soient) déjà engagées sur le terrain par l'Etat". La "position de fermeté du gouvernement" à l'égard de l'Union des Comores, un pays d'où proviennent la plupart des migrants, rassure également les élus.
"Dans ces conditions, les élus appellent la population, le collectif et l'intersyndicale à envisager la levée des barrages et la suspension du mouvement", indique encore le Comité de coordination des élus de Mayotte.
Une demande formellement refusée par l'intersyndicale qui a répondu par voie de communiqué dimanche : "Vous nous demandez d'envisager la levée des barrages (...) alors que vous avez déjà décidé de vous désolidariser de nos actions". Les leaders syndicaux ont prévenu : "En tout état de cause, nos barrages doivent rester en place et vos services devraient connaître des perturbations".
Le comité invite également dans un communiqué "les parents à envisager le retour des enfants dans les écoles" de Mayotte, où se déroule dimanche le second tour d'une élection législative partielle.
Cette décision fait suite à la décision jeudi d'Edouard Philippe de nommer dès lundi un délégué du gouvernement "pour élaborer en liaison étroite avec toutes les parties prenantes les propositions pour l'avenir du territoire".
Appel à lever les barrages
Les élus se félicitent aussi que des "actions concrètes de sécurisation du territoire et des opérations de lutte contre l'immigration clandestine (soient) déjà engagées sur le terrain par l'Etat". La "position de fermeté du gouvernement" à l'égard de l'Union des Comores, un pays d'où proviennent la plupart des migrants, rassure également les élus."Dans ces conditions, les élus appellent la population, le collectif et l'intersyndicale à envisager la levée des barrages et la suspension du mouvement", indique encore le Comité de coordination des élus de Mayotte.
Une demande formellement refusée par l'intersyndicale qui a répondu par voie de communiqué dimanche : "Vous nous demandez d'envisager la levée des barrages (...) alors que vous avez déjà décidé de vous désolidariser de nos actions". Les leaders syndicaux ont prévenu : "En tout état de cause, nos barrages doivent rester en place et vos services devraient connaître des perturbations".