La plupart des élèves de Mayotte n'auront pas cours le 9 janvier comme prévu. La rentrée a été reportée à cause des coupures d'eau dues à la sécheresse et de la reprise de la grève des enseignants, a-t-on appris jeudi auprès des syndicats et du vice-rectorat de l'île.
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Depuis le 25 décembre, 8 communes du centre et du sud de l'île ne disposent pas d'eau courante domestique 2 jours sur 3, afin de préserver la ressource.
Le vice-rectorat de Mayotte a donc décidé, ce jeudi, de reporter la rentrée scolaire du 9 au 12 janvier dans la grande majorité des établissements des communes concernées par ces coupures, le temps "de préparer les approvisionnements" en eau, a indiqué à l'AFP le directeur de cabinet Stéphane Planchand.
Hausse de l'indexation et reconnaissance de l'ancienneté
En parallèle, les enseignants du 1er degré - qui avaient bloqué durant cinq semaines à la fin de l'année dernière 130 écoles sur les 180 que compte l'île - ont décidé de reconduire leur mouvement à la rentrée. Ils appellent de nouveau au blocage des écoles, notamment pour réclamer une hausse de l'indexation des fonctionnaires et la prise en compte de l'ancienneté des agents qui, avant 2005, étaient instituteurs de la Collectivité de Mayotte.
Ils demandent aussi des mesures pour l'attractivité du territoire et le classement de tout le département en REP+ (Réseau d'Education Prioritaire renforcé). "Tant que nous n'aurons pas de réponse de la part du gouvernement, nous continuerons le mouvement", a précisé Anssiffoudine Port-Saïd, secrétaire adjoint du SNUipp-FSU. Anticipant les blocages par les grévistes, la mairie de Mamoudzou envisage de fermer les écoles à la rentrée pour éviter les dégradations.
Dans un communiqué publié mercredi soir, les ministères des Outre-mer, de l'Éducation nationale et de la Fonction publique, ont rappelé que l'indexation de traitement des fonctionnaires à Mayotte était passée depuis le 1er janvier de 30 à 40%. Mais les grévistes réclament davantage.
Dans ce communiqué, le gouvernement a aussi souligné des "avancées" concernant la mise en place "de mesures relatives au déroulement de carrière" pour les fonctionnaires.
Le vice-rectorat de Mayotte a donc décidé, ce jeudi, de reporter la rentrée scolaire du 9 au 12 janvier dans la grande majorité des établissements des communes concernées par ces coupures, le temps "de préparer les approvisionnements" en eau, a indiqué à l'AFP le directeur de cabinet Stéphane Planchand.
Hausse de l'indexation et reconnaissance de l'ancienneté
En parallèle, les enseignants du 1er degré - qui avaient bloqué durant cinq semaines à la fin de l'année dernière 130 écoles sur les 180 que compte l'île - ont décidé de reconduire leur mouvement à la rentrée. Ils appellent de nouveau au blocage des écoles, notamment pour réclamer une hausse de l'indexation des fonctionnaires et la prise en compte de l'ancienneté des agents qui, avant 2005, étaient instituteurs de la Collectivité de Mayotte.
Ils demandent aussi des mesures pour l'attractivité du territoire et le classement de tout le département en REP+ (Réseau d'Education Prioritaire renforcé). "Tant que nous n'aurons pas de réponse de la part du gouvernement, nous continuerons le mouvement", a précisé Anssiffoudine Port-Saïd, secrétaire adjoint du SNUipp-FSU. Anticipant les blocages par les grévistes, la mairie de Mamoudzou envisage de fermer les écoles à la rentrée pour éviter les dégradations.
Mayotte intégralement classé en REP fin 2014
Mayotte avait été le premier département de France à être intégralement classé en Réseau d'Éducation Prioritaire (REP) en décembre 2014. Le 101ème département a accueilli à la rentrée de 2016 plus de 94.000 élèves, représentant près de 43% de la population totale.Dans un communiqué publié mercredi soir, les ministères des Outre-mer, de l'Éducation nationale et de la Fonction publique, ont rappelé que l'indexation de traitement des fonctionnaires à Mayotte était passée depuis le 1er janvier de 30 à 40%. Mais les grévistes réclament davantage.
Dans ce communiqué, le gouvernement a aussi souligné des "avancées" concernant la mise en place "de mesures relatives au déroulement de carrière" pour les fonctionnaires.