Vent de panique
Ce tremblement de terre a provoqué dans la nuit un vent de panique sur l’ile. Des rumeurs de répliques ont circulé. Dans de nombreuses communes, les habitants se sont retrouvés dehors où ils se sentaient plus en sécurité. A M’tsapéré, les habitants ont veillé et prié ensemble sur une place, bercé par les versets du Coran déclamés à l’aide d’un haut-parleur. Un géographe interrogé par Mayotte la 1ère a tenté de rassurer ses compatriotes.On se trouve face à une crise sismique car s’est le première fois à Mayotte qu’il y a autant de secousses. C’est normal que la population soit inquiète. Moi je suis sorti car les gens m’ont réveillé. On n’est pas sur une zone sismique majeure, il ne faut pas céder à la panique. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce point.
Regardez ci-dessous le FacebookLive de Mayotte la 1ère :
A Passamainty, les habitants se sont réunis au stade. Regardez ci-dessous le FacebookLive de Mayotte la 1ère :
Mayotte la 1ère a fait part sur ses ondes et ses réseaux sociaux du fait qu’il s’agissait de rumeurs. Le directeur de cabinet du préfet a aussi gait une intervention radio à 3h30 du matin, pour tenter de calmer la population, peu habituée à ce type de phénomène. Aucun séisme n'était annoncé donc par les autorités dans la nuit de mardi à mercredi. Certains habitants rassurés sont retournés chez eux.
#Mayotte : rumeur sur l'île indiquant qu'un séisme de forte magnitude pourrait intervenir prochainement. Cette rumeur est totalement infondée. On ne peut prévoir un séisme ni sa magnitude. Le @Prefet976 appelle l'ensemble de la population à garder son calme. https://t.co/4IdXOCBmpm
— Préfet de Mayotte (@Prefet976) 16 mai 2018
Discours d'Annick Girardin
Mardi en début d’après-midi, la ministre des Outre-mer a présenté son programme pour Mayotte. En préambule, Annick Girardin qui a elle-même ressenti des secousses depuis son arrivée sur l’île a tenu à "partager les dernières informations du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)".Cet essaim de séismes est ressenti malgré sa faible intensité car il est situé à 50 kilomètres des côtes et que son origine est assez peu profonde.
"Il ne présente a priori pas de risques de dégât sur terre, ni de tsunami en mer" a-t-elle ajouté. La ministre a demandé à la préfecture de "produire une information journalière sur l'évolution du phénomène et d'anticiper tout risque prévisible pour la population", a-t-elle précisé. Cette déclaration n’a apparemment pas rassuré les Mahorais.