Le Medef a officiellement lancé, ce mercredi, "Outre-mer 2020". Versant ultramarin du projet national initié en septembre 2013, ce rapport consacré à la plupart des territoires d’Outre-mer a été élaboré avec les représentants locaux de l’organisation patronale.
Pierre Gattaz, le président du Medef, a présenté, lors d’une conférence de presse ce mercredi 25 janvier, son plan pour développer "le potentiel des outre-mer", une série de constats et de propositions rassemblés dans un livret. Après "France 2020" et avec "Outre-mer 2020", le Medef veut peser sur les échéances électorales de 2017.
Pour élaborer ce document, le Medef national est allé à la rencontre de ses représentants locaux : Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, La Réunion, Mayotte, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie. Comme promis après leur élection en 2013, Pierre Gattaz et Thibault Lanxade, président et vice-président du Medef, affirme s’être déplacés dans la totalité des territoires d’Outre-mer, à la recherche de sources de croissance.
Les représentants des Medef ultramarins sont unanimes sur un point : il faut baisser les charges sociales et simplifier la fiscalité. "Les entreprises ne peuvent plus attendre, explique Bernard Edouard, le président du Medef Martinique. Il faut redonner confiance aux entreprises pour qu’elles puissent toujours être créatrices d’emplois."
Bruno Blandin, président du Medef Guadeloupe, regrette l’addition des réglementations européennes, françaises et des spécificités locales : "c’est vraiment un handicap pour nous". "Appliquer le droit français et le droit européen sur ces territoires-là, c’est les asphyxier de plus en plus", surenchérit Pierre Gattaz. Pour le président du Medef, il est urgent de développer un environnement fiscal, social et administratif simple pour avoir "une vision conquérante de croissance".
"Un monument d’optimisme"
L’organisation patronale affiche des objectifs ambitieux : accélérer le développement économique en Outre-mer, lutter contre le chômage et faire de ces territoires les nouveaux relais de la croissance française. Pierre Gattaz parle d’un "monument d’optimisme" : "on peut tout faire, on peut tout réussir, on peut tout créer, on a tous les atouts."Pour élaborer ce document, le Medef national est allé à la rencontre de ses représentants locaux : Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, La Réunion, Mayotte, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie. Comme promis après leur élection en 2013, Pierre Gattaz et Thibault Lanxade, président et vice-président du Medef, affirme s’être déplacés dans la totalité des territoires d’Outre-mer, à la recherche de sources de croissance.
Outre-Mer : consultez l'ensemble des propositions du @medef sur slideshare : https://t.co/j2KD314j4N #FOM2020 pic.twitter.com/lBZcSjZ02J
— Pierre Gattaz (@PierreGattaz) 25 janvier 2017
Quelles pistes de croissance pour l’Outre-mer ?
Biodiversité, ressources minérales, développement des infrastructures, tourisme… A chaque territoire ses spécificités. Parmi les propositions retenues par le Medef, des projets de longue date en Outre-mer comme l’exploitation des ressources naturelles en Guyane ou le projet d’un hub portuaire à Saint-Pierre et Miquelon.Les représentants des Medef ultramarins sont unanimes sur un point : il faut baisser les charges sociales et simplifier la fiscalité. "Les entreprises ne peuvent plus attendre, explique Bernard Edouard, le président du Medef Martinique. Il faut redonner confiance aux entreprises pour qu’elles puissent toujours être créatrices d’emplois."
Bruno Blandin, président du Medef Guadeloupe, regrette l’addition des réglementations européennes, françaises et des spécificités locales : "c’est vraiment un handicap pour nous". "Appliquer le droit français et le droit européen sur ces territoires-là, c’est les asphyxier de plus en plus", surenchérit Pierre Gattaz. Pour le président du Medef, il est urgent de développer un environnement fiscal, social et administratif simple pour avoir "une vision conquérante de croissance".