Le ministère des Sports a confirmé jeudi l'objectif fixé par Laura Flessel de faire chanter la Marseillaise lors des championnats nationaux, tout en indiquant que le "travail commence" et qu'il sera tenu compte des "contraintes et spécificités" des fédérations sportives.
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Dans une lettre envoyée fin octobre à toutes les fédérations, la ministre proposait "d'ouvrir, par l'hymne national qui devrait être chanté, chaque compétition relevant de championnat de France, toutes catégories d'âge confondues". Une "préconisation qui contribue à faire du sport un modèle d'exemplarité et de citoyenneté", dans le contexte de l'organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024, ajoutait-elle dans cette lettre cosignée avec le président du Comité olympique français (CNOSF) Denis Masseglia et la présidente du Comité paralympique (CPSF) Emmanuelle Assmann.
Cette demande transmise "aux présidents de fédération" ne précise pas cependant quels événements le ministère englobe dans la notion floue de "compétition relevant de championnats de France". La ministre laisse par ailleurs libre ses interlocuteurs de "décider d'une diffusion plus large de cet hymne à l'occasion d'autres compétitions".
Cette proposition a soulevé de nombreuses interrogations au sein du monde sportif, en particulier sur les modalités pratiques d'une telle mesure. "La lettre fixe un objectif. Maintenant, on va travailler avec chaque fédération pour établir, selon ses contraintes et ses spécificités, la meilleure marche à suivre pour atteindre cet objectif", a indiqué jeudi le ministère.
Cette demande transmise "aux présidents de fédération" ne précise pas cependant quels événements le ministère englobe dans la notion floue de "compétition relevant de championnats de France". La ministre laisse par ailleurs libre ses interlocuteurs de "décider d'une diffusion plus large de cet hymne à l'occasion d'autres compétitions".
De nombreuses interrogations
Par ailleurs, Laura Flessel stipule aux présidents de fédération qu'il leur "appartient aussi de faire apprendre cet hymne national, notamment aux plus jeunes compétiteurs, afin qu'ils soient à même de le chanter lors de leurs premières compétitions et de mettre en place un dispositif qui leur permet véritablement de s'en approprier le sens."Cette proposition a soulevé de nombreuses interrogations au sein du monde sportif, en particulier sur les modalités pratiques d'une telle mesure. "La lettre fixe un objectif. Maintenant, on va travailler avec chaque fédération pour établir, selon ses contraintes et ses spécificités, la meilleure marche à suivre pour atteindre cet objectif", a indiqué jeudi le ministère.