Trente miss de 18 à 24 ans s'affrontent ce samedi soir à Châteauroux (Indre) à l'occasion de la 88ème cérémonie des Miss France. Huit de ces jeunes femmes viennent des Outre-mer. Cette année, la soirée est dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes.
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La soirée, diffusée en direct à la télévision, à partir de 21h, doit départager des jeunes femmes venues de 22 régions métropolitaines et de huit territoires d'Outre-Mer.
Deux mois après le déclenchement de l'affaire Harvey Weinstein, "la cérémonie sera l'occasion de dénoncer les violences faites aux femmes", a annoncé Sylvie Tellier, Miss France 2002, directrice générale de la société Miss France, filiale du groupe de production audiovisuelle Endemol.
Fin octobre, l'élection de Miss Pérou, retransmise en direct à la télévision, avait déjà été utilisée par les candidates pour dénoncer les violences faites aux femmes. "Mon nom est Camila Canicoba et mes mensurations sont 2.202 féminicides en neuf ans dans mon pays", avait lancé une candidate.
"Une fillette meurt toutes les dix minutes (dans le monde) victime de l'exploitation sexuelle", "plus de 70% des femmes au Pérou sont victimes de harcèlement de rue", "81% des auteurs d'agressions sexuelles sur des jeunes filles de moins de 5 ans sont proches de la famille", ont alors enchaîné d'autres jeunes femmes en robes à paillettes dorées.
À égalité, le jury et les téléspectateurs désigneront les cinq finalistes parmi douze candidates sélectionnées par les organisateurs. Les téléspectateurs auront toutefois le dernier mot pour désigner seuls la lauréate et ses deux dauphines, en votant par téléphone et SMS. Auparavant, les téléspectateurs pourront poser des questions aux finalistes depuis les réseaux sociaux.
Dénoncer les violences faites aux femmes
La nouvelle reine de beauté, désignée par le vote des téléspectateurs, succèdera à Alicia Aylies, qui avait été l'an dernier la première Miss Guyane à décrocher la couronne.Deux mois après le déclenchement de l'affaire Harvey Weinstein, "la cérémonie sera l'occasion de dénoncer les violences faites aux femmes", a annoncé Sylvie Tellier, Miss France 2002, directrice générale de la société Miss France, filiale du groupe de production audiovisuelle Endemol.
Faire passer un message
L'annonce n'a pas convaincu les associations féministes qui voient dans la cérémonie une célébration de la "femme objet". La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, y a cependant vu une occasion "de sensibiliser un grand nombre de familles assises devant leurs téléviseurs".Fin octobre, l'élection de Miss Pérou, retransmise en direct à la télévision, avait déjà été utilisée par les candidates pour dénoncer les violences faites aux femmes. "Mon nom est Camila Canicoba et mes mensurations sont 2.202 féminicides en neuf ans dans mon pays", avait lancé une candidate.
"Une fillette meurt toutes les dix minutes (dans le monde) victime de l'exploitation sexuelle", "plus de 70% des femmes au Pérou sont victimes de harcèlement de rue", "81% des auteurs d'agressions sexuelles sur des jeunes filles de moins de 5 ans sont proches de la famille", ont alors enchaîné d'autres jeunes femmes en robes à paillettes dorées.
La gagnante désignée par les téléspectateurs
Jean-Pierre Foucault animera cette soirée pour la 23ème fois. Les grandes fêtes françaises comme le 14-juillet, le Carnaval de Nice ou les fêtes foraines seront évoquées tout au long de la cérémonie par les prétendantes mises en scène dans une dizaine de tableaux chorégraphiés.À égalité, le jury et les téléspectateurs désigneront les cinq finalistes parmi douze candidates sélectionnées par les organisateurs. Les téléspectateurs auront toutefois le dernier mot pour désigner seuls la lauréate et ses deux dauphines, en votant par téléphone et SMS. Auparavant, les téléspectateurs pourront poser des questions aux finalistes depuis les réseaux sociaux.