Après l'exploit historique de mercredi face aux Américains, les Bleus savent qu'ils ne doivent pas se laisser griser ni prendre l'Argentine pour un obstacle négligeable, ce vendredi à Pékin (14h française) en demi-finale du Mondial de basket.
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Les Bleus ont retenu la leçon de 2014. En Espagne, ils avaient déjà créé une énorme sensation en quart de finale en éliminant La Roja des frères Gasol chez elle. Mais ils avaient manqué la marche suivante contre les Serbes. "Je me souviens que j'étais décomposé, je ne veux plus jamais revivre ça", rappelle Evan Fournier, le meilleur marqueur français du tournoi (21 points de moyenne).
"Dans le temps, on pouvait faire des choses comme ça, puis perdre notre concentration. Cette année, c'est quelque chose qu'on ne veut pas faire. On va apprécier cette victoire bien sûr, puis se concentrer, et après ce sera la guerre contre l'Argentine", promet le pivot Rudy Gobert, le grand homme de la victoire sur le Team USA.
La France avait affronté l'Argentine en match de préparation fin août à Villeurbanne et l'avait largement emporté (77-58). Personne ne se doutait alors qu'il s'agirait de l'adversaire de la demi-finale. "C'est une équipe qui est très forte, qui joue à 200%, qui a du coeur et de l'expérience. Ca va être un match différent de celui contre les Américains, ça va être une bataille c'est sûr", prévoit Gobert.
Ni les joueurs ni l'encadrement ne veulent voir plus loin que vendredi pour éviter de sous-estimer l'adversaire, le péché mortel du sportif. Les supporteurs peuvent en revanche jeter un coup d'oeil jusqu'à dimanche. Dans ce qui serait sa première finale Mondiale, la France affronterait soit sa grande rivale l'Espagne, qui a fait un parcours sans faute, soit l'Australie, la seule qui ait battu les Bleus pour l'instant, au deuxième tour lundi à Nankin (100-98).
"Dans le temps, on pouvait faire des choses comme ça, puis perdre notre concentration. Cette année, c'est quelque chose qu'on ne veut pas faire. On va apprécier cette victoire bien sûr, puis se concentrer, et après ce sera la guerre contre l'Argentine", promet le pivot Rudy Gobert, le grand homme de la victoire sur le Team USA.
"Ça va être une bataille"
L'Argentine est dans la même dynamique que la France. Elle vient elle aussi de déjouer les pronostics en éliminant la Serbie, considérée comme le premier outsider pour le titre derrière les Etats-Unis (finalement ces deux équipes s'affrontaient jeudi dans un match de classement, perdu par les USA, 94-89). Toutefois, cette sélection ne compte aucun joueur de NBA dans ces rangs contre quatre pour les Français, et elle s'est frayée un chemin dans une partie de tableau plus facile jusqu'au choc avec les Serbes.[COUPE DU MONDE] Tous tournés vers un seul objectif.
— Team France Basket (@FRABasketball) September 12, 2019
Demi-finale de la Coupe du Monde
🇦🇷🇫🇷
Pékin
Vendredi 13 septembre
14h00
En direct sur Canal+ Sport et M6#AllezLesBleus#ARGFRA #TeamFranceBasket #FIBAWC pic.twitter.com/XlAIX1ZhyB
La France avait affronté l'Argentine en match de préparation fin août à Villeurbanne et l'avait largement emporté (77-58). Personne ne se doutait alors qu'il s'agirait de l'adversaire de la demi-finale. "C'est une équipe qui est très forte, qui joue à 200%, qui a du coeur et de l'expérience. Ca va être un match différent de celui contre les Américains, ça va être une bataille c'est sûr", prévoit Gobert.
Les Bleus déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques
S'ils ne sauraient s'en contenter, les Bleus ont déjà rempli l'objectif qu'ils s'étaient fixés avant le tournoi : se qualifier directement pour les Jeux Olympiques. Avec l'Espagne, ils sont les deux seuls Européens dans le dernier carré de ce Mondial où plusieurs grandes nations du Vieux continent se sont manquées, surtout la Serbie et la Grèce. Ce sera un énorme atout dans la course au podium olympique de ne pas avoir à brûler de l'énergie dans un tournoi de qualification au mois de juin 2020, juste après la saison de NBA et un mois avant les JO. C'est cette déperdition qui avait en partie expliqué l'échec de 2016.Ni les joueurs ni l'encadrement ne veulent voir plus loin que vendredi pour éviter de sous-estimer l'adversaire, le péché mortel du sportif. Les supporteurs peuvent en revanche jeter un coup d'oeil jusqu'à dimanche. Dans ce qui serait sa première finale Mondiale, la France affronterait soit sa grande rivale l'Espagne, qui a fait un parcours sans faute, soit l'Australie, la seule qui ait battu les Bleus pour l'instant, au deuxième tour lundi à Nankin (100-98).