La Ligue des droits de l'Homme (LDH) rejoint le collectif "Or de question" créé il y a un an en Guyane. Elle prévient : le projet aurifère de la "Montagne d'or" aura "des effets irréversibles sur la nature et la population".
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Créé il y a un an, en juillet 2016, le collectif "Or de question" vient de bénéficier d'un nouveau soutien. Composé d'une centaine d'organisations guyanaises, hexagonales et internationales, il peut désormais compter sur la Ligue des Droits de l'Homme (LDH). Dans un communiqué, la LDH prévient : le projet minier de la "Montagne d'or" en Guyane aura "des effets irréversibles sur la nature et la population".
La LDH considère que le dossier de la "Montagne d'or" doit "faire l'objet, au niveau national, d'une enquête publique sur son opportunité, et sur toutes ses conséquences, avec la saisine immédiate de la Commission nationale du débat public". La Ligue demande aussi "aux ministres compétents d'intervenir" et "de veiller à la protection de la nature et des populations de Guyane".
Plus de débat
"L'extraction aurifère, polluante par nature, a des impacts irréversibles tant sur l'environnement immédiat, que dans des zones a priori éloignées," écrit la Ligue qui estime "tout aussi grave l'atteinte aux droits des habitants et des communautés vivant, de très longue date, dans ces zones qui devraient rester protégées". Dans son communiqué, la LDH appelle à "un débat plus large et contradictoire sur un projet présenté de façon unilatérale et orientée, sans en mentionner les dégâts probables".La LDH considère que le dossier de la "Montagne d'or" doit "faire l'objet, au niveau national, d'une enquête publique sur son opportunité, et sur toutes ses conséquences, avec la saisine immédiate de la Commission nationale du débat public". La Ligue demande aussi "aux ministres compétents d'intervenir" et "de veiller à la protection de la nature et des populations de Guyane".