Une ressortissante brésilienne de 31 ans a été mise en examen à Cayenne pour "homicide volontaire" et "détention d'or natif", puis placée en détention provisoire.
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Cette mise en examen intervient après l'ouverture mardi d'une information judiciaire à la suite de la mort samedi d'un médecin de l'hôpital de Saint-Laurent-du-Maroni par arme à feu.
La suspecte avait été croisée samedi en fin de matinée par une patrouille de gendarmes à quelques kilomètres du centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni, au volant du véhicule de son compagnon. "Elle transportait le Dr De Mateis, gynécologue au centre hospitalier de l'Ouest guyanais (CHOG) de Saint-Laurent, âgé de 59 ans, qui était grièvement blessé et présentait une blessure par arme à feu au niveau du torse", a expliqué mercredi
dans un communiqué le procureur de la République, Éric Vaillant, précisant que la victime était décédée le même jour.
Placée en garde, la jeune femme a expliqué que "les blessures avaient été causées lors d'un accident de chasse. Le fusil, posé sur un rondin, ayant été involontairement poussé par elle, ce qui aurait entraîné le coup de feu. Elle a affirmé ne pas avoir eu en main l'arme au moment du coup de feu", poursuit le communiqué.
Une perquisition au domicile du couple a par ailleurs abouti à la découverte dans un coffre-fort de onze armes à feu et de plus de 2kg d'or. La compagne du médecin a déclaré que "cet or provenait de son commerce de vêtements réalisé sur des sites d'orpaillage illégaux où elle était payée en or", a indiqué M. Vaillant.
L'autopsie de la victime doit avoir lieu vendredi. Jointe par l'AFP, l'avocate de la suspecte, Me Julie Page, a expliqué que sa cliente "plaidait l'accident".
La suspecte avait été croisée samedi en fin de matinée par une patrouille de gendarmes à quelques kilomètres du centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni, au volant du véhicule de son compagnon. "Elle transportait le Dr De Mateis, gynécologue au centre hospitalier de l'Ouest guyanais (CHOG) de Saint-Laurent, âgé de 59 ans, qui était grièvement blessé et présentait une blessure par arme à feu au niveau du torse", a expliqué mercredi
dans un communiqué le procureur de la République, Éric Vaillant, précisant que la victime était décédée le même jour.
Placée en garde, la jeune femme a expliqué que "les blessures avaient été causées lors d'un accident de chasse. Le fusil, posé sur un rondin, ayant été involontairement poussé par elle, ce qui aurait entraîné le coup de feu. Elle a affirmé ne pas avoir eu en main l'arme au moment du coup de feu", poursuit le communiqué.
Douze armes à feu et plus de 2kg d'or
Deux témoins présents ont affirmé qu'elle "avait l'arme dans les mains au moment du tir, aucun des deux ne parvenant toutefois à dire si la mise en cause pointait l'arme en direction de la victime", a ajouté le procureur. "Au vu des déclarations des témoins et des constatations faites, peu compatibles avec les déclarations de la victime, il a été décidé une requalification des faits d'homicide involontaire en homicide volontaire par conjoint", a encore précisé le communiqué.Une perquisition au domicile du couple a par ailleurs abouti à la découverte dans un coffre-fort de onze armes à feu et de plus de 2kg d'or. La compagne du médecin a déclaré que "cet or provenait de son commerce de vêtements réalisé sur des sites d'orpaillage illégaux où elle était payée en or", a indiqué M. Vaillant.
L'autopsie de la victime doit avoir lieu vendredi. Jointe par l'AFP, l'avocate de la suspecte, Me Julie Page, a expliqué que sa cliente "plaidait l'accident".