Le ramadan commencera lundi en France, a annoncé samedi soir le Conseil français du culte musulman (CFCM). A la Réunion, les croyants se préparent à ce mois de jeûne, de partage et de prière.
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"Le premier jour du mois sacré du ramadan (...) est fixé pour lundi 6 mai", a déclaré Ahmet Ogras, président du CFCM, l'instance représentative de l'islam auprès des pouvoirs publics, à la grande mosquée de Paris, en présence de grandes fédérations musulmanes ou de représentants de mosquées.
A la Réunion, dans les familles, dans les mosquées et même dans les complexes sportifs, les croyants se préparent à ce mois de jeûne, de partage et de prière. L'observation de la lune aura lieu ce lundi et si elle est visible, le ramadan débutera mardi.
Comme le croissant de la nouvelle lune n'était pas visible samedi, le ramadan débutera lundi dans l'hexagone, selon le CFCM, qui a fait sienne l'observation lunaire privilégiée par une majorité de fidèles. Les partisans du calcul astronomique à l'avance tablaient depuis longtemps, comme l'ont souligné certains participants, sur un début de ramadan lundi.
Ahmet Ogras a demandé, lors de cette "nuit du doute" (de fixation de la date), de penser, lors de ce mois qui s'annonce, aux Français de confession musulmane "qui n'ont pas les moyens de faire la rupture du jeûne", aux "femmes isolées", "aux enfants qui vont passer" des épreuves du baccalauréat ou des concours.
Il s'agit aussi de "penser aux personnes qui n'ont pas (la )possibilité (...), de pratiquer (leur) religion. Nous avons le cas dans un grand pays qu'est la Chine, où les Ouïghours sont privés de cette liberté", a également souligné M. Ogras.
Selon des organisations de défense des droits de l'Homme, jusqu'à un million d'Ouïghours et d'autres membres de minorités musulmanes seraient détenus dans des centres de "rééducation" au Xinjiang, dans l'ouest de la Chine.
Durant le ramadan, un des piliers de l'islam, les croyants sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, de l'aube - dès que l'on peut "distinguer un fil blanc d'un fil noir" dit le Coran - jusqu'au coucher du soleil.
Les fidèles musulmans suivent l'un des hadith (commentaire oral) du Prophète, qui aurait prescrit : "Ne jeûnez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeûne que lorsque vous le verrez aussi".
Le jeûne est prescrit aux musulmans pubères, mais des dispenses sont prévues pour les voyageurs, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou venant d'accoucher. Des compensations sont possibles pour les personnes empêchées ou dispensées (jeûne effectué ultérieurement, dons aux nécessiteux...)
Dans une quête d'ascèse et de purification, le fidèle peut méditer le Coran, se montrer généreux avec les plus démunis et participer à des veillées de prière (comme les autres années, environ 300 "récitateurs" venus de l'étranger viendront les y aider). La France compte 2.500 mosquées et salles de prière en France.
La dimension sociale, conviviale voire festive est très importante après l'"iftar", repas quotidien de rupture du jeûne. Le ramadan s'achève par l'Aïd el-Fitr, la "fête de la rupture du jeûne", qui devra aussi être fixée par une "nuit du doute" début juin.
A la Réunion, dans les familles, dans les mosquées et même dans les complexes sportifs, les croyants se préparent à ce mois de jeûne, de partage et de prière. L'observation de la lune aura lieu ce lundi et si elle est visible, le ramadan débutera mardi.
Comme le croissant de la nouvelle lune n'était pas visible samedi, le ramadan débutera lundi dans l'hexagone, selon le CFCM, qui a fait sienne l'observation lunaire privilégiée par une majorité de fidèles. Les partisans du calcul astronomique à l'avance tablaient depuis longtemps, comme l'ont souligné certains participants, sur un début de ramadan lundi.
Ahmet Ogras a demandé, lors de cette "nuit du doute" (de fixation de la date), de penser, lors de ce mois qui s'annonce, aux Français de confession musulmane "qui n'ont pas les moyens de faire la rupture du jeûne", aux "femmes isolées", "aux enfants qui vont passer" des épreuves du baccalauréat ou des concours.
Il s'agit aussi de "penser aux personnes qui n'ont pas (la )possibilité (...), de pratiquer (leur) religion. Nous avons le cas dans un grand pays qu'est la Chine, où les Ouïghours sont privés de cette liberté", a également souligné M. Ogras.
Selon des organisations de défense des droits de l'Homme, jusqu'à un million d'Ouïghours et d'autres membres de minorités musulmanes seraient détenus dans des centres de "rééducation" au Xinjiang, dans l'ouest de la Chine.
Entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants
La France compte entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants, selon les dernières études sur le sujet (Pew Research Center, institut Montaigne, Insee, Ined), ce qui fait de l'islam la deuxième religion du pays. Et fait de la communauté musulmane française la première communauté musulmane en Europe.Durant le ramadan, un des piliers de l'islam, les croyants sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, de l'aube - dès que l'on peut "distinguer un fil blanc d'un fil noir" dit le Coran - jusqu'au coucher du soleil.
Les fidèles musulmans suivent l'un des hadith (commentaire oral) du Prophète, qui aurait prescrit : "Ne jeûnez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeûne que lorsque vous le verrez aussi".
Le jeûne est prescrit aux musulmans pubères, mais des dispenses sont prévues pour les voyageurs, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou venant d'accoucher. Des compensations sont possibles pour les personnes empêchées ou dispensées (jeûne effectué ultérieurement, dons aux nécessiteux...)
Dans une quête d'ascèse et de purification, le fidèle peut méditer le Coran, se montrer généreux avec les plus démunis et participer à des veillées de prière (comme les autres années, environ 300 "récitateurs" venus de l'étranger viendront les y aider). La France compte 2.500 mosquées et salles de prière en France.
La dimension sociale, conviviale voire festive est très importante après l'"iftar", repas quotidien de rupture du jeûne. Le ramadan s'achève par l'Aïd el-Fitr, la "fête de la rupture du jeûne", qui devra aussi être fixée par une "nuit du doute" début juin.