Les opposants à l'indépendance devraient largement l'emporter lors du référendum du 4 novembre prochain en Nouvelle-Calédonie où Emmanuel Macron est attendu jeudi, selon un sondage de l'institut local I-Scope publié mercredi.
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La question qui leur a été posée est celle qui a été arrêtée par les autorités pour le référendum du 4 novembre prochain: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?".
59,7% des personnes interrogées ont répondu "non" à cette question, 22,5% ont dit "oui" à l'indépendance et 17,8% ne savent pas ce qu'ils voteront. On observe par ailleurs dans cette enquête que le "non" à l'indépendance atteint 67% dans la province sud, dirigée par la droite non indépendantiste, où est située Nouméa.
Dans la province nord, gérée par les indépendantistes, l'écart est moins flagrant avec 42% pour l'indépendance et 41% contre. Ce sondage montre un recul du vote indépendantiste (24.4% en 2017) et une progression de celui pour le maintien dans la France (54.2% en 2017) par rapport aux résultats de la même enquête il y a un an.
Directeur d'antenne de Caledonia, la chaîne télévisée qui a commandé le sondage, Jérémie Gandin souligne toutefois qu'il faut prendre ces chiffres "avec des pincettes", la progression du "non" à l'indépendance de 5.5% "se situant dans la marge d'erreur des 5%".
Philippe Dunoyer, député Calédonie Ensemble (droite modérée), a pour sa part déclaré que "ce sondage confirme une tendance que l'on sait déjà, il n'y a pas de surprise fondamentale".
Les différents partis politiques calédoniens ont lancé ces jours-ci leurs campagnes en vue du référendum, qui intervient à l'issue du processus de décolonisation par étapes de l'accord de Nouméa (1998). Emmanuel Macron est attendu jeudi en fin d'après-midi dans l'île où il restera jusque samedi soir.
L'enquête a été réalisée au téléphone selon la méthode des quotas du 16 au 25 avril 2018, sur un échantillon de 682 personnes se déclarant inscrites sur la liste référendaire, soumise à certaines restrictions.
59,7% des personnes interrogées ont répondu "non" à cette question, 22,5% ont dit "oui" à l'indépendance et 17,8% ne savent pas ce qu'ils voteront. On observe par ailleurs dans cette enquête que le "non" à l'indépendance atteint 67% dans la province sud, dirigée par la droite non indépendantiste, où est située Nouméa.
Dans la province nord, gérée par les indépendantistes, l'écart est moins flagrant avec 42% pour l'indépendance et 41% contre. Ce sondage montre un recul du vote indépendantiste (24.4% en 2017) et une progression de celui pour le maintien dans la France (54.2% en 2017) par rapport aux résultats de la même enquête il y a un an.
Directeur d'antenne de Caledonia, la chaîne télévisée qui a commandé le sondage, Jérémie Gandin souligne toutefois qu'il faut prendre ces chiffres "avec des pincettes", la progression du "non" à l'indépendance de 5.5% "se situant dans la marge d'erreur des 5%".
Des visions différentes du sondage
Président du groupe UC-FLNKS au Congrès, Roch Wamytan (indépendantiste) a estimé que cette enquête "sous-estimait" le vote pour l'indépendance et que les "simulations" réalisées par le FLNKS "ne donnaient pas" ce rapport de force.Philippe Dunoyer, député Calédonie Ensemble (droite modérée), a pour sa part déclaré que "ce sondage confirme une tendance que l'on sait déjà, il n'y a pas de surprise fondamentale".
Les différents partis politiques calédoniens ont lancé ces jours-ci leurs campagnes en vue du référendum, qui intervient à l'issue du processus de décolonisation par étapes de l'accord de Nouméa (1998). Emmanuel Macron est attendu jeudi en fin d'après-midi dans l'île où il restera jusque samedi soir.
L'enquête a été réalisée au téléphone selon la méthode des quotas du 16 au 25 avril 2018, sur un échantillon de 682 personnes se déclarant inscrites sur la liste référendaire, soumise à certaines restrictions.