Un vent de panique a soufflé sur les places boursières en Asie, dans la foulée de Wall Street qui a subi lundi sa plus forte baisse depuis 2011. Mardi soir, le prix du nickel est en baisse à Londres mais il fait de la résistance.
La panique a gagné les places financières asiatiques et la bourse du Japon qui était au plus haut depuis 21 ans. Les valorisations d’entreprises avaient atteint des sommets. Il ne manquait qu’un prétexte pour enclencher le grand bond en arrière. Il est venu du Trésor américain dont les taux des emprunts d’Etat sont fortement remontés. Autrement dit, le loyer de l’argent augmente et les marchés financiers sont rendus nerveux par des craintes d’accélération de l’inflation, de hausse des salaires aux Etats-Unis et de durcissement des politiques monétaires des grandes banques
centrales.
Malgré ces impressionnantes dégringolades, les observateurs restaient sereins. À la bourse des métaux de Londres aussi, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Lundi, le nickel avait enregistré la meilleure progression des métaux industriels. Puis le métal est tombé à un plus bas de 13 125 dollars, une perte de 325 dollars par tonne avant de regagner du terrain.
La monnaie américaine a repris un peu de vigueur après des mois de repli. La hausse du billet vert n’est pas favorable aux matières premières dont les achats au LME sont payés en dollars.
centrales.
Les bourses chutent
Mardi matin, l’affolement caractérisait les places asiatiques. À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a ainsi terminé sur une chute de 4,73 %, sa plus forte baisse en pourcentage sur une séance depuis novembre 2016. Shanghai s’est replié de plus de 3 %. Quant à la Bourse de Hongkong, elle a clôturé mardi sur une chute de 5,12 %. Les métaux industriels s'inscrivent tous dans le rouge, le nickel perd 1,77 %...Malgré ces impressionnantes dégringolades, les observateurs restaient sereins. À la bourse des métaux de Londres aussi, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Lundi, le nickel avait enregistré la meilleure progression des métaux industriels. Puis le métal est tombé à un plus bas de 13 125 dollars, une perte de 325 dollars par tonne avant de regagner du terrain.
La monnaie américaine a repris un peu de vigueur après des mois de repli. La hausse du billet vert n’est pas favorable aux matières premières dont les achats au LME sont payés en dollars.