L'accord politique, conclu à Matignon début novembre sur le corps électoral pour le référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie prévu en 2018, suscite des divergences dans les rangs indépendantistes.
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L’organisation du référendum de 2018 a fait l’objet d’un "accord politique" obtenu aux forceps, tant la question de la composition du corps électoral est sensible. C'est le point majeur du XVème comité des signataires de l'accord de Nouméa qui s'est tenu le 3 novembre sous l'égide d' Edouard Philippe.
M. Uregei, présent à Paris mais qui ne s'était pas exprimé jusqu'alors, a dénoncé un manque de "transparence" de la part de l'Etat et a contesté les chiffres communiqués au Comité des signataires, "n'excluant pas un boycott du référendum".
Selon le Rassemblement Indépendantiste Nationaliste, qui réclame "la levée de l'anonymat" des listes, il "manque 12.000 Kanaks". En revanche, le Palika, l'une des principales formation du FLNKS réunie en congrès le week-end dernier, a sans ambiguité répété son soutien à cet accord, saluant "l'engagement de l'Etat à poursuivre le processus (de décolonisation) en cours".
"Le Palika a toujours assumé les engagements qu'il prend. Il n'en sera pas autrement cette fois. On ne veut pas se tromper de combat politique", a déclaré à la presse Louis Mapou, président du groupe UNI-Palika au congrès de l'archipel.
Le Palika, qui prône "une stratégie d'ouverture et de dialogue", entend mener en 2018 une campagne de promotion de son projet "d'accession à la pleine souveraineté en partenariat" avec la France.
L'Union Calédonienne (UC), second poids lourd du FLNKS également en Congrès le week-end dernier, ne s'est pas encore officiellement positionnée sur l'accord de Paris. Selon des sources internes, le sujet aurait toutefois suscité "des explications de gravure musclées" avec les militants.
Le 23 novembre prochain, les 54 élus du Congrès, sont appelés à donner un avis sur le projet de modification de la loi organique de l'accord de Nouméa transmis par l'Etat, traduction juridique de l'accord électoral du 3 novembre. Le Premier Ministre est pour sa part attendu sur le Caillou du 2 au 5 décembre prochains.
Mécontentement des Indépendantistes
"Nous ne sommes vraiment pas satisfaits (...). Les dés étaient pipés dès le départ, le texte avait été préparé par l'Etat et les non-indépendantistes", a fustigé Louis-Kotra Uregei, un des leaders du Rassemblement Indépendantiste et Nationaliste (RIN), qui regroupe plusieurs formations séparatistes minoritaires.M. Uregei, présent à Paris mais qui ne s'était pas exprimé jusqu'alors, a dénoncé un manque de "transparence" de la part de l'Etat et a contesté les chiffres communiqués au Comité des signataires, "n'excluant pas un boycott du référendum".
11.000 personnes inscrites en plus sur la liste électorale spéciale
L'accord conclu à Paris porte notamment sur l'inscription d'office de quelque 11.000 personnes supplémentaires sur la liste électorale spéciale du référendum, dont 7.000 de statut civil coutumier, tous Kanaks, et environ 4.000 de statut civil de droit commun.Selon le Rassemblement Indépendantiste Nationaliste, qui réclame "la levée de l'anonymat" des listes, il "manque 12.000 Kanaks". En revanche, le Palika, l'une des principales formation du FLNKS réunie en congrès le week-end dernier, a sans ambiguité répété son soutien à cet accord, saluant "l'engagement de l'Etat à poursuivre le processus (de décolonisation) en cours".
"Le Palika a toujours assumé les engagements qu'il prend. Il n'en sera pas autrement cette fois. On ne veut pas se tromper de combat politique", a déclaré à la presse Louis Mapou, président du groupe UNI-Palika au congrès de l'archipel.
Le Palika, qui prône "une stratégie d'ouverture et de dialogue", entend mener en 2018 une campagne de promotion de son projet "d'accession à la pleine souveraineté en partenariat" avec la France.
L'Union Calédonienne (UC), second poids lourd du FLNKS également en Congrès le week-end dernier, ne s'est pas encore officiellement positionnée sur l'accord de Paris. Selon des sources internes, le sujet aurait toutefois suscité "des explications de gravure musclées" avec les militants.
Le 23 novembre prochain, les 54 élus du Congrès, sont appelés à donner un avis sur le projet de modification de la loi organique de l'accord de Nouméa transmis par l'Etat, traduction juridique de l'accord électoral du 3 novembre. Le Premier Ministre est pour sa part attendu sur le Caillou du 2 au 5 décembre prochains.