Nouvelle-Calédonie : début du pompage du carburant du Kea Tarder, porte-conteneur échoué sur un récif

Les opérations de pompage du carburant du Kea Trader ont commencé en Nouvelle-Calédonie.
Les opérations de pompage du carburant du Kea Trader ont commencé, samedi 29 juillet, en Nouvelle-Calédonie. 750 tonnes de fuel lourd seront retirés de ce porte-conteneur échoué depuis le 12 juillet sur un récif de la mer de Corail.
Les opérations pour pomper les 750 tonnes de fuel lourd à bord d'un porte-conteneur échoué depuis le 12 juillet sur un récif de la mer de Corail sont en cours au large de la Nouvelle-Calédonie, a indiqué, samedi 29 juillet, le haut-commissaire (préfet).
    

Deux semaines d'opérations

"Le fioul lourd pompé est stocké dans des réservoirs, puis transbordé du (porte-conteneur) Kea Trader vers la barge par un hélicoptère. Cette manœuvre permet de s'affranchir des conditions de mer", a expliqué Thierry Lataste dans un communiqué.  Il a précisé qu'un second hélicoptère affrété par l'armateur britannique Lomar Shipping permettrait prochainement d'intensifier les opérations, prévues pour durer deux semaines. 
    

D'importants moyens

Naviguant en provenance de Papeete (Polynésie française), le bâtiment de 184 mètres, avec 18 membres d'équipage et 700 conteneurs à bord, s'était encastré à pleine vitesse, de nuit, sur les récifs Durand, à 50 milles nautiques au sud-est de l'île de Maré dans l'archipel des Loyauté. Depuis lors le Kea Trader reste stable, même si "des traces irisées de faible ampleur, naturellement brassées par la mer" sont observées à la surface de l'eau, a-t-on précisé de même source.    

"Extrêmement coopératif" comme l'a souligné le commandant de  la zone maritime de Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis Fournier, l'armateur a mobilisé de nombreux moyens, affrétant notamment deux avions cargo, remplis de matériel.    
Deux experts du Centre d'expertise pratique de lutte antipollution (CEPOL) basé à Brest, dont son directeur, sont en outre présents à Nouméa pour surveiller les manoeuvres.

La suite

Une fois le transbordement du carburant terminé, un renflouement du bateau "qui est récupérable", sera organisé et pourrait durer plusieurs semaines. En déplacement cette semaine à Nouméa, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a survolé le navire échoué et exprimé sa confiance dans l'ensemble des moyens mobilisés par l'Etat.      

Le Bureau d'enquête et d'analyse de l'île de Malte, où est immatriculé le navire, est en outre chargé de comprendre comment il a pu percuter ces récifs dûment cartographiés.