Le FLNKS, parti indépendantiste historique de Nouvelle-Calédonie, appelle à "une mobilisation" de l'ensemble des partisans du "oui" à l'indépendance en vue du référendum du 4 novembre, ont indiqué mercredi ses responsables.
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"On a la chance d'avoir un super défi à relever (...). C'est notre responsabilité en tant que peuple kanak de conclure un combat qui dure depuis 164 ans et qui arrive à son terme", a déclaré lors d'une conférence de presse Daniel Goa, porte-parole du FLNKS (Front de libération national kanak socialiste), faisant référence à la prise de possession de l'archipel par la France, le 24 septembre 1853.
Entouré de représentants des quatre partis qui constituent le FLNKS, fer de lance de la lutte kanak depuis 1984, M.Goa a annoncé que le "travail sur le terrain" était en cours "depuis plusieurs mois" mais que la "mobilisation était officiellement lancée aujourd'hui".
Celle-ci s'organise autour de "comités nationalistes citoyens" créés dans les tribus et dans les communes, qui animent meetings et réunions pour expliquer le projet de "Kanaky Nouvelle-Calédonie, un Etat multiculturel, laïc et solidaire" du FLNKS.
Au terme d'un processus de décolonisation en cours depuis la signature de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens devront répondre le 4 novembre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?".
Divisés, les partis de la droite non indépendantiste mènent également campagne sur le terrain autour de slogans tels que "la France est une chance" ou "Pour une Nouvelle-Calédonie dans la France et dans la paix".
Mobilisation
"C'est incompréhensible si les gens ne sont pas là au moment où il le faut", a-t-il également déclaré, en condamnant la consigne de "non participation" du parti Travailliste, radical et minoritaire.Entouré de représentants des quatre partis qui constituent le FLNKS, fer de lance de la lutte kanak depuis 1984, M.Goa a annoncé que le "travail sur le terrain" était en cours "depuis plusieurs mois" mais que la "mobilisation était officiellement lancée aujourd'hui".
Celle-ci s'organise autour de "comités nationalistes citoyens" créés dans les tribus et dans les communes, qui animent meetings et réunions pour expliquer le projet de "Kanaky Nouvelle-Calédonie, un Etat multiculturel, laïc et solidaire" du FLNKS.
"Rien n'est gagné mais on a toutes nos chances"
Les indépendantistes prônent la négociation "d'accords de coopération et de partenariat" avec la France durant une période de transition, en cas d'indépendance. "Rien n'est gagné mais on a toutes nos chances", a assuré M.Goa, bien que le rapport de force électoral actuel soit de l'ordre de 40% d'indépendantistes et 60% de non indépendantistes. Il a également indiqué que "l'abstention", importante au sein de l'électorat kanak, était un "défi".Au terme d'un processus de décolonisation en cours depuis la signature de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens devront répondre le 4 novembre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?".
Divisés, les partis de la droite non indépendantiste mènent également campagne sur le terrain autour de slogans tels que "la France est une chance" ou "Pour une Nouvelle-Calédonie dans la France et dans la paix".