"L'usine Koniambo Nickel de Glencore rouvre après un blocus matinal" titre la principale agence d’informations auprès de la Bourse mondiale des métaux de Londres. Offre et demande de nickel pour les véhicules électriques, toute information peut faire bouger les prix.
Alors que le cours des matières premières joue aux montagnes russes, avec un haut ce mercredi à Londres, analystes, industriels, négociants et spéculateurs sont fébriles. Toute information est bonne à prendre pour tenter de se faire une opinion avant de se positionner, d'acheter ou de vendre. Le nickel vaut 12.907 dollars la tonne, en hausse de 4,41 % sur 5 jours, alors l'annonce d'un "blocage" même provisoire de la "grande usine de Glencore" en Nouvelle-Calédonie questionne, forcément. Et le Metal Bulletin, principal site d'informations de la City et de la Bourse mondiale des métaux de Londres, y répond.
Le contexte
"Koniambo Nickel SAS, détenue à 49% par la société de matières premières Glencore, a rouvert ses portes, mercredi 10 juillet à 3h30 heure locale. Cinquante habitants du village de Vavouto sont venus sur le site industriel pour demander des emplois locaux. L’usine du Koniambo tente actuellement d'augmenter sa production de nickel affiné après que la production du premier trimestre 2019 ait baissé de 24 %."
L'opinion
"L'état actuel des négociations n'est pas clair" estime l’agence d’informations Metal Bulletin à Londres, "mais la direction de l'usine a publié un communiqué indiquant que la production de nickel de l'usine ne serait pas affectée par le blocus." La direction de Koniambo a également stipulé que l’accès au site avait été rouvert avant que des négociations avec les manifestants, menés par le chef de la tribu Kanak voisine Oundjo, aient commencé.
A travers cet article du Metal Bulletin, dont les publications sont lues par tous les acteurs de l’industrie mondiale des matières premières, c’est l’intérêt porté à la Nouvelle-Calédonie qui est réaffirmé. Pour les acteurs du marché des métaux à la City de Londres, la production de nickel du Territoire et tout particulièrement celle de la "grande usine de Glencore" a son importance, dans le contexte porteur de la révolution des véhicules électriques et des besoins en nickel des batteries vertes.
L'analyse
"Cette action de protestation est la dernière d'une série d'obstacles pour l'usine de Glencore, bien qu'elle soit la première à ne pas affecter la production de nickel " poursuit le Metal Bulletin de Londres, et de rappeler : "Une fuite dans la même usine le 24 juin a entraîné une perte de 10 tonnes de matière en fusion. Une fuite similaire s'était produite au même endroit en 2014, entraînant une perte de 500 tonnes en fusion affectant la production de nickel de Koniambo Nickel pendant plusieurs mois." L’objectif du Metal Bulletin est d’informer ses lecteurs et clients, qui sont des industriels, mais aussi des investisseurs ou des spéculateurs, et de tenter une analyse de la situation : "la production de l'usine reste sous pression" considère la principal agence d’informations de l’industrie minière et métallurgique mondiale car "selon le rapport de production de Glencore, l’usine du Nord (Koniambo nickel) n'a produit que 5 000 tonnes de nickel affiné à partir de ferronickel au premier trimestre de 2019, en baisse de 24 % par rapport à la période correspondante de 2018."
Ombre et lumière
Toutefois, indique la journaliste Amy Hinton, "la grande usine de Glencore a produit 28.300 tonnes de nickel affiné à partir de ferronickel en 2018, en hausse de 16 % par rapport aux 17.500 tonnes produites en 2017. La production de nickel de Glencore en 2018 s'est élevée à 123.800 tonnes, soit 13 % de plus qu'en 2017, ce qui reflète principalement le fait que l’usine du Koniambo en Nouvelle-Calédonie a exploité deux chaînes de production au cours de l'année."
En conclusion, l’agence d’information Metal Bulletin (Fastmarkets) surveille la production de Koniambo Nickel, en Nouvelle-Calédonie, comme le lait sur le feu. Une surveillance d'autant plus nécessaire que les stocks de nickel de la Bourse des métaux de Londres (LME) s'élevaient à 153.612 tonnes au 10 juillet, leur niveau le plus bas depuis février 2013.
Le contexte
"Koniambo Nickel SAS, détenue à 49% par la société de matières premières Glencore, a rouvert ses portes, mercredi 10 juillet à 3h30 heure locale. Cinquante habitants du village de Vavouto sont venus sur le site industriel pour demander des emplois locaux. L’usine du Koniambo tente actuellement d'augmenter sa production de nickel affiné après que la production du premier trimestre 2019 ait baissé de 24 %."
L'opinion
"L'état actuel des négociations n'est pas clair" estime l’agence d’informations Metal Bulletin à Londres, "mais la direction de l'usine a publié un communiqué indiquant que la production de nickel de l'usine ne serait pas affectée par le blocus." La direction de Koniambo a également stipulé que l’accès au site avait été rouvert avant que des négociations avec les manifestants, menés par le chef de la tribu Kanak voisine Oundjo, aient commencé.
A travers cet article du Metal Bulletin, dont les publications sont lues par tous les acteurs de l’industrie mondiale des matières premières, c’est l’intérêt porté à la Nouvelle-Calédonie qui est réaffirmé. Pour les acteurs du marché des métaux à la City de Londres, la production de nickel du Territoire et tout particulièrement celle de la "grande usine de Glencore" a son importance, dans le contexte porteur de la révolution des véhicules électriques et des besoins en nickel des batteries vertes.
L'analyse
"Cette action de protestation est la dernière d'une série d'obstacles pour l'usine de Glencore, bien qu'elle soit la première à ne pas affecter la production de nickel " poursuit le Metal Bulletin de Londres, et de rappeler : "Une fuite dans la même usine le 24 juin a entraîné une perte de 10 tonnes de matière en fusion. Une fuite similaire s'était produite au même endroit en 2014, entraînant une perte de 500 tonnes en fusion affectant la production de nickel de Koniambo Nickel pendant plusieurs mois." L’objectif du Metal Bulletin est d’informer ses lecteurs et clients, qui sont des industriels, mais aussi des investisseurs ou des spéculateurs, et de tenter une analyse de la situation : "la production de l'usine reste sous pression" considère la principal agence d’informations de l’industrie minière et métallurgique mondiale car "selon le rapport de production de Glencore, l’usine du Nord (Koniambo nickel) n'a produit que 5 000 tonnes de nickel affiné à partir de ferronickel au premier trimestre de 2019, en baisse de 24 % par rapport à la période correspondante de 2018."
Ombre et lumière
Toutefois, indique la journaliste Amy Hinton, "la grande usine de Glencore a produit 28.300 tonnes de nickel affiné à partir de ferronickel en 2018, en hausse de 16 % par rapport aux 17.500 tonnes produites en 2017. La production de nickel de Glencore en 2018 s'est élevée à 123.800 tonnes, soit 13 % de plus qu'en 2017, ce qui reflète principalement le fait que l’usine du Koniambo en Nouvelle-Calédonie a exploité deux chaînes de production au cours de l'année."
En conclusion, l’agence d’information Metal Bulletin (Fastmarkets) surveille la production de Koniambo Nickel, en Nouvelle-Calédonie, comme le lait sur le feu. Une surveillance d'autant plus nécessaire que les stocks de nickel de la Bourse des métaux de Londres (LME) s'élevaient à 153.612 tonnes au 10 juillet, leur niveau le plus bas depuis février 2013.