Des observateurs de l'Onu ont indiqué ce mercredi que des "améliorations" pouvaient être apportées à la fiabilité des listes électorales pour le référendum d'autodétermination de 2018 en Nouvelle-Calédonie.
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"Certains constats donnent à penser que l'exhaustivité et la fiabilité des listes électorales peuvent encore être améliorées", ont indiqué les chargés de missions des Nations-unies, dans un rapport remis mercredi au président du Congrès de l'île et à l'Etat.
Ce document a été rédigé au terme d'une mission de trois mois durant laquelle douze experts de l'Onu ont assisté aux Commissions administratives spéciales (CAS), qui chaque année mettent à jour les listes électorales spéciales de Nouvelle-Calédonie.
"J'encouragerais les mairies, mais aussi les leaders politiques et les autorités coutumières (kanak) à plus s'investir dans la campagne de sensibilisation pour l'inscription", a déclaré à la presse Flavien Misoni, président de la mission. A cet égard, il s'est félicité "des initiatives très positives mises en œuvre par l'Etat" pour organiser des campagnes de proximité, suite aux recommandations formulées dans le rapport de l'an dernier.
Selon des chiffres du rapport de l'Onu, la liste pour le référendum compte actuellement 153.678 électeurs pour un corps électoral global de 181.513 personnes. "Nous ne disons pas du tout que le fichier n'est pas bon mais certains aspects peuvent être renforcés", a également déclaré M. Misoni.
Le corps électoral est un sujet hautement sensible en Nouvelle-Calédonie, où en vertu de l'accord de Nouméa (1998) un processus de décolonisation est en cours. L'archipel figure depuis 1986 sur la liste des territoires non-autonomes à décoloniser de l'ONU.
Ce document a été rédigé au terme d'une mission de trois mois durant laquelle douze experts de l'Onu ont assisté aux Commissions administratives spéciales (CAS), qui chaque année mettent à jour les listes électorales spéciales de Nouvelle-Calédonie.
Référendum
Il s'agit de la liste pour les élections provinciales, qui nécessite notamment d'être résident dans l'archipel depuis 1998, et de celle pour le référendum sur l'indépendance, prévu en novembre 2018, dont l'une des principales clauses est une présence continue dans l'archipel depuis au moins 1994."J'encouragerais les mairies, mais aussi les leaders politiques et les autorités coutumières (kanak) à plus s'investir dans la campagne de sensibilisation pour l'inscription", a déclaré à la presse Flavien Misoni, président de la mission. A cet égard, il s'est félicité "des initiatives très positives mises en œuvre par l'Etat" pour organiser des campagnes de proximité, suite aux recommandations formulées dans le rapport de l'an dernier.
Décolonisation
Le Haut-commissariat de la République a également envoyé quelque 9.000 courriers pour inviter des personnes "remplissant les conditions" pour voter à faire les démarches pour s'inscrire. Des mesures pour garantir la "distribution effective" des courriers aux électeurs, l'adoption d'un "numéro unique" par électeur même en cas de déménagement ou encore "l'utilisation plus fréquente par les présidents des CAS de leur pouvoir d'investigation" figurent également parmi les recommandations.Selon des chiffres du rapport de l'Onu, la liste pour le référendum compte actuellement 153.678 électeurs pour un corps électoral global de 181.513 personnes. "Nous ne disons pas du tout que le fichier n'est pas bon mais certains aspects peuvent être renforcés", a également déclaré M. Misoni.
Le corps électoral est un sujet hautement sensible en Nouvelle-Calédonie, où en vertu de l'accord de Nouméa (1998) un processus de décolonisation est en cours. L'archipel figure depuis 1986 sur la liste des territoires non-autonomes à décoloniser de l'ONU.