Nickel global
La production de nickel a baissé de 10 % à 24.900 tonnes, sous l'effet de travaux de maintenance sur deux sites. Le rapport publié par Glencore précise que « les arrêts de production sur les sites industriels de Murrin Murrin (Australie) et Nikkelverk (Norvège) ont été en partie compensés par la montée en puissance du complexe industriel de Koniambo en Nouvelle-Calédonie ».
KNS en Nouvelle-Calédonie
Glencore tourne la page de ses difficultés industrielles en Nouvelle-Calédonie. La production de l’usine calédonienne du Nord est en forte hausse. 4.600 tonnes de nickel (ferronickel) sont sorties des fours de KNS au premier trimestre, ce qui représente une augmentation de 92 % de la production par rapport au dernier trimestre 2016 (2.200 tonnes). « La hausse de la production de l’usine du Nord en Nouvelle-Calédonie reflète la montée en puissance du four DC1 suite à sa reconstruction » explique Glencore.« Nous sommes vraiment satisfaits de la montée en puissance de l’usine calédonienne du nord » précise à Zoug en Suisse, un dirigeant de Glencore interrogé par La 1ere.fr.
Australie et Nouvelle-Calédonie
Au premier trimestre 2017 (1T17) la production de nickel de Glencore sur ses sites norvégiens et australiens a été de 14.100 tonnes de nickel pur, en baisse de 1.800 tonnes (11 %) par rapport au dernier trimestre de 2016. Le site de Murrin Murrin a beaucoup moins produit de nickel. 6.200 tonnes sont sortis de l’usine au premier trimestre 2017, soit 3.000 tonnes de moins (33 %) que fin 2016. L’usine australienne de Glencore a été ralentie par des travaux de maintenance. En contraste, la direction de Glencore pointe positivement la montée en puissance du complexe industriel calédonien du Koniambo, dans lequel la multinationale est associée à la société minière de la Province Nord (SMSP).Un géant des matières premières
La production de cuivre s'est tassée de 3 % sur un an à 324.100 tonnes, en raison notamment de difficultés de traitement générées par d'importantes pluies sur le site de Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC). Des variations dans la qualité du minerai extrait en Argentine et dans les proportions de zinc et de cuivre au Pérou ont aussi causé quelques difficultés, qui n'ont pu être que partiellement compensées par une augmentation de la production propre en Australie, détaille le traditionnel compte-rendu de production de Glencore.La remise en marche d'un haut-fourneau au deuxième semestre de 2016 et des améliorations dans les processus de production ont fait rebondir la production de ferrochrome de 10 %, à 43.9000 tonnes. Les participations dans les hydrocarbures ont généré une production amputée de près de moitié, à 1,4 million de barils, en raison de l'épuisement des réserves déjà exploitées. Le groupe entend néanmoins relancer une campagne de forage au Tchad sur la seconde moitié de cette année.
Sur l'ensemble de l'année, l'extraction de zinc, de plomb, de nickel et de ferrochrome doivent augmenter. Glencore compte y parvenir, dans le nickel, avec la montée en puissance de l’usine calédonienne du Nord.
Lire la publication en anglais des résultats détaillés de Glencore pour le premier trimestre 2017