La Nouvelle-Calédonie participera pour la première fois les 18 et 19 mai au Japon au Sommet des dirigeants des îles du Pacifique (Palm), pour défendre l'axe Indo-Pacifique récemment prôné à Nouméa par Emmanuel Macron, a indiqué vendredi le gouvernement local.
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"Quelques jours après la visite du président de la République en Australie et en Nouvelle-Calédonie, l'heure est au renforcement de l'influence de la France dans la zone", a déclaré le gouvernement calédonien dans un communiqué.
le 4 novembre, y prenne toute sa place.
Le chef de l'Etat avait notamment justifié son projet géo-politique par la nécessité de répondre à "l'hégémonie" de la Chine en Océanie ainsi que par le Brexit, qui fait de la France "le dernier pays européen" du Pacifique. Au Japon, Philippe Germain mettra en avant "une politique commune susceptible d'aider les territoires insulaires à conquérir leur souveraineté économique et, donc leur souveraineté politique, et à s'émanciper ainsi de l'influence chinoise".
Sommet des îles du Pacifique
Philippe Germain, président de l'exécutif, "réaffirmera l'adhésion totale de la Nouvelle-Calédonie à un axe Indo-Pacifique libre et ouvert" ainsi que "le rôle clé qu'elle entend y jouer", à l'occasion du 8e sommet des dirigeants des îles du Pacifique, qui se tient les 18 et 19 mai à Iwaki City, dans la préfecture de Fukushima. Cette réunion, basée sur le développement des relations entre le Japon et l'Océanie, a lieu tous les trois ans depuis 1997 et rassemble 17 pays de la zone.Impulsion de Macron
En déplacement début mai en Australie et en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s'était fait l'avocat "d'une nouvelle stratégie Indo-Pacifique" selon un axe Paris-New-Dehli-Canberra. Il avait souhaité que l'archipel français, où se tient un référendum sur l'indépendancele 4 novembre, y prenne toute sa place.
Le chef de l'Etat avait notamment justifié son projet géo-politique par la nécessité de répondre à "l'hégémonie" de la Chine en Océanie ainsi que par le Brexit, qui fait de la France "le dernier pays européen" du Pacifique. Au Japon, Philippe Germain mettra en avant "une politique commune susceptible d'aider les territoires insulaires à conquérir leur souveraineté économique et, donc leur souveraineté politique, et à s'émanciper ainsi de l'influence chinoise".