Philippe Germain, président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, a annoncé vendredi la mise en place d'un plan pour lutter contre les violences commises sur le Caillou.
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Un plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance va être mis en place en Nouvelle-Calédonie face à la hausse des violences liées à l'alcool et au cannabis, a annoncé vendredi le président du gouvernement dans son discours
de politique générale.
"A l'heure où la Nouvelle-Calédonie a rendez-vous avec son histoire, la sécurité doit demeurer le premier de nos droits", a déclaré Philippe Germain, faisant allusion au référendum sur l'indépendance de 2018, qui fait craindre des tensions dans l'archipel.
Il a jugé ce "bilan d'autant plus intolérable", que le quart des personnes mises en cause sont des mineurs "dont près de la moitié a moins de 15 ans".
L'alcool étant présent dans la quasi-totalité des infractions, le chef du gouvernement, issu du parti de droite modérée Calédonie Ensemble, a critiqué "une société qui se noie dans l'alcool".
Il a détaillé une série de mesures portant sur une hausse de la fiscalité, des actions de sensibilisation et de prévention, une meilleure protection des mineurs et un encadrement des pratiques commerciales.
Le chef de l'exécutif a également fustigé "le cannabis devenu une arme de destruction massive de notre jeunesse", plaidant pour une "mobilisation" de toute la société "contre ce poison".
La mortalité routière, quatre fois plus élevée dans l'archipel qu'en métropole, a également été abordée, avec un plan quinquennal axé sur les addictions et l'obtention du permis de conduire.
"Pour être efficaces, il est nécessaire de conduire nos actions à l'échelle du pays, de coordonner nos politiques entre l'Etat, la Nouvelle-Calédonie, les provinces, les communes et les autorités coutumières (kanak)", a préconisé Philippe Germain.
Il a enfin salué le soutien "primordial" de l'Etat "dans la mise en oeuvre de notre politique de sécurité et de prévention de la délinquance".
de politique générale.
"A l'heure où la Nouvelle-Calédonie a rendez-vous avec son histoire, la sécurité doit demeurer le premier de nos droits", a déclaré Philippe Germain, faisant allusion au référendum sur l'indépendance de 2018, qui fait craindre des tensions dans l'archipel.
Une hausse de 30% de la délinquance
M. Germain, qui s'exprimait devant les élus du Congrès après son élection le 1er décembre à la tête de l'exécutif, a dit qu'entre "2009 et 2016, les faits (de délinquance) constatés avaient augmenté de 30%".Il a jugé ce "bilan d'autant plus intolérable", que le quart des personnes mises en cause sont des mineurs "dont près de la moitié a moins de 15 ans".
L'alcool étant présent dans la quasi-totalité des infractions, le chef du gouvernement, issu du parti de droite modérée Calédonie Ensemble, a critiqué "une société qui se noie dans l'alcool".
Il a détaillé une série de mesures portant sur une hausse de la fiscalité, des actions de sensibilisation et de prévention, une meilleure protection des mineurs et un encadrement des pratiques commerciales.
Le chef de l'exécutif a également fustigé "le cannabis devenu une arme de destruction massive de notre jeunesse", plaidant pour une "mobilisation" de toute la société "contre ce poison".
Violences conjugales et mortalité routière
Un train de mesures accompagne la lutte contre les violences conjugales. Une étude du Conseil économique, social et environnement a révélé mercredi à Paris un taux record de 19% de Calédoniennes agressées par leur conjoint au cours des 12 derniers mois.La mortalité routière, quatre fois plus élevée dans l'archipel qu'en métropole, a également été abordée, avec un plan quinquennal axé sur les addictions et l'obtention du permis de conduire.
"Pour être efficaces, il est nécessaire de conduire nos actions à l'échelle du pays, de coordonner nos politiques entre l'Etat, la Nouvelle-Calédonie, les provinces, les communes et les autorités coutumières (kanak)", a préconisé Philippe Germain.
Il a enfin salué le soutien "primordial" de l'Etat "dans la mise en oeuvre de notre politique de sécurité et de prévention de la délinquance".