Nouvelle-Calédonie : un XVIe comité des signataires resserré autour d’Edouard Philippe

Les élus calédoniens réunis lors du comité des signataires du 2 novembre 2017.
Le XVIe comité des signataires s’est ouvert à Paris ce jeudi 2 novembre. Cet après-midi, le Premier ministre Edouard Philippe a souhaité restreindre le nombre de participants pour aborder les sujets les plus sensibles dans la salle du conseil à Matignon.
Changement de programme à la mi-journée pour ce XVIe comité des signataires à Matignon. A son arrivée, le Premier ministre, Edouard Philippe, a bousculé les habitudes. Il a souhaité poursuivre les discussions en comité restreint, sans les collaborateurs. Les participants ont donc quitté l’hôtel Cassini pour rejoindre la salle du Conseil de Matignon, accompagnés d’Edouard Philippe.


"Le bois dur"

Il va désormais être question des sujets sensibles.“On attaquera le -bois dur-", a expliqué à la pause déjeuner Philippe Michel, président de la Province Sud. "Il s’agit du corps électoral et des modalités d’organisation de la consultation (procurations, bureaux de vote décentralisés, présence de magistrats, périodes de révision des listes, formulation de la question). Il y aura également la question de l’inscription automatique sur la liste référendaire”.

Retrouvez ci-dessous l’interview de Philippe Michel :

Des experts de l’ONU

Ce matin en présence d’Annick Girardin, ministre des Outre-mer, les discussions ont porté sur le transfert des compétences de l’article 27 (gestion des communes, de l’audiovisuel, et l’enseignement supérieur) et de l’ADRAF (Agence de développement rural et d’aménagement foncier). Il a également été question du nickel.

“Nous avons aussi acté la demande du gouvernement français à l’ONU de la venue d’experts pour superviser l’ensemble du processus électoral de la consultation”, a ajouté Philippe Michel qui précise que ces premiers échanges ont été “rapides, positifs et constructifs”.

Actuellement, les débats se poursuivent dans la salle du Conseil autour du Premier ministre. Le point après six heures de réunion avec Angélique Souche, envoyée spéciale de NC1ère à Paris :