Nouvelle-Zélande : réouverture de la mine meurtrière de Pike River

La mine de charbon de Pike River, à Greymouth, sur l’île du Sud de la Nouvelle Zélande
Neuf ans après le drame qui a coûté la vie à 29 mineurs, des experts ont pénétré pour la première fois dans la mine de charbon de Pike River, à Greymouth, sur l’île du Sud de la Nouvelle Zélande. 
 
Pour les familles des 29 mineurs disparus, c'est un profond soulagement. Près de 9 ans après les explosions meurtrières qui l'avaient endeuillée, laissant seulement 2 survivants, la mine de charbon de Pike River est enfin ouverte. Objectif des experts : retrouver les corps et déterminer les causes du drame.
 

C'était très émouvant, difficile de revoir ces lieux et toutes les lumières. Vous savez c'est une chose que nous aurions aimé voir il y a presque neuf ans.
Tracey Keane-Harvey, mère d’un mineur disparu

 

Un long travail d’investigation en perspective

A l'époque, le site avait été très vite refermé  à cause du danger lié au méthane. Des familles des victimes avaient réclamé une instruction pour homicide involontaire à l'encontre des dirigeants de la mine. Mais ils avaient pu éviter la justice pénale. Pourtant l'enquête avait bien conclu à la responsabilité de l'exploitant. Il n'aurait pas respecté les règles de sécurité. Les experts et techniciens chargés des recherches ont donc du pain sur la planche.
 

C'est une journée riche en émotions pour les familles et aujourd'hui, c'est vraiment pour les familles, mais ça l’est aussi pour tout le monde, il a fallu huit ans, et, oui, pour nous, c’est le début d’une aventure. Le travail commence. 
Dinghy Pattison, responsable des opérations


Ce désastre avait traumatisé une région, où le secteur minier est une activité majeure. Une région qui attend impatiemment que l'on retrouve les corps et les résultats des investigations.
 
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