L’essentiel de l’actualité en Nouvelle-Calédonie ce matin avec la lutte contre la dengue qui s’intensifie, le CTOS qui craint l’ingérence des politiques dans le monde du sport, le tireur de Lifou jugé en avril et la Province Sud qui s’engage dans le service civique.
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Le gouvernement lance un plan d’action renforcé contre la dengue
L’épidémie de dengue de type 2 explose en Nouvelle-Calédonie. En partenariat avec les provinces et les communes, le gouvernement renforce les moyens humains, financiers et techniques pour lutter contre la maladie qui a déjà fait un mort cette année, une mère de famille décédée début février. Avec près de 1 500 cas confirmés biologiquement depuis le début de l’année, la situation est inquiétante.Parmi les mesures évoquées, l’unité dengue du Médipôle est prête à être réactivée dès que le besoin s’en fera ressentir. Cette unité d’une dizaine de lits et d’un médecin dédié devrait permettre d’éviter une saturation des services du Médipôle. Depuis le début de l’épidémie, 89 patient ont dû être hospitalisés.
Désormais, les épandages seront généralisés dans les quartiers les plus touchés, et plus seulement dans le périmètre des foyers des malades. Les répulsifs corporels ou autres tortillons continueront distribués gratuitement, notamment auprès des moins aisés. Le plan prévoit d’accorder, si le besoin s’en fait ressentir, une subvention aux provinces Nord et Iles pour renforcer les actions de lutte contre l’épidémie.
Le tireur de Lifou sera jugé le 16 avril
L’homme qui a semé la panique dans la tribu de Xodrë devait être jugé ce mardi par le tribunal correctionnel mais l’affaire a été renvoyée au 16 avril. Le tireur a été placé en détention provisoire au Camp Est dans l’attente de son procès. Jeudi dernier, pris d’un accès de colère, il avait ouvert le feu à de nombreuses reprises, blessant un habitant à l’oeil. Selon l’expert psychiatre, le prévenu au lourd passé judiciaire n’est pas un déséquilibré mental. Une expertise remise en doute par l’avocate de la défense qui a demandé une seconde expertise.Le CTOS craint une ingérence politique dans le sport
Le comité territorial olympique et sportif dénonce la mainmise du pouvoir politique sur la gouvernance du sport en Nouvelle-Calédonie. Un mécontentement qui fait suite au vote d'une délibération relative au développement du sport. Dans le texte, une petite phrase a été remplacée, sans concertation. Le mouvement sportif craint un risque d’ingérence.Le bras de fer entre la direction de la SLN et les syndicats CSTNC/USTKE se poursuit
Au cœur du conflit, le régime des 147 heures, mesure contestée par les syndicats qui bloquent toujours le site minier de Thio. Une rencontre a eu lieu hier à Boulouparis avec les coutumiers, une autre devrait se tenir demain à Doniambo.La Province Sud recrute plus de 100 jeunes en service civique
Ce dispositif, en partenariat avec l’Etat, permet à ces jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour les jeunes en situation de handicap) de s’engager volontairement dans les secteurs de la santé, la culture, le sport, l’éducation et l’environnement. La Province Sud veut donner du sens à l’engagement des jeunes, valoriser leurs parcours et favoriser leur insertion dans la société. Les contrats auront une durée de 3 à 12 mois, pour une indemnité mensuelle de 75 000 francs CFP.Le gouvernement veut responsabiliser les propriétaires de véhicules
Un projet de délibération présenté hier par le gouvernement propose d’instaurer dans le code de la route, une « présomption de responsabilité des propriétaires de voitures ». En clair, si le conducteur qui commet des infractions n’est pas identifié ou identifiable, le PV sera adressé au propriétaire de la voiture.« Eco énergie » pour aider les entreprises
Les entreprises calédoniennes pourront bénéficier d’un accompagnement pour maîtriser leur consommation d’énergie. Le dispositif s’intitule « Eco Energie ». Il est porté par la CCI avec la collaboration financière de l’Agence Calédonienne de l’Energie et de l’ADEME. Les partenaires ont signé une convention qui officialise cet accompagnement.Scal’air a publié sa première enquête d’opinion sur la qualité de l’air
Une enquête réalisée en septembre et octobre 2018 avec trois objectifs :identifier l’intérêt et le niveau de sensibilisation de la population pour la qualité de l’air, évaluer l’image de Scal’Air et sa pertinence, et évaluer les attentes de la population. Grâce cette enquête, Scal’air prévoit d’élargir sa zone de surveillance aux autres communes du Grand Nouméa. L’association réfléchit également à un protocole de suivi des pesticides l’an prochain. Une idée soumise par les sondés.