En place depuis 2016, le schéma de transition énergétique devait être révisé en 2022. Il vient d'être adopté par les membres du Congrès. À l'unanimité, comme l'espérait Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge notamment de la transition énergétique. "Pour monter l'ambition de la Nouvelle-Calédonie" en termes de préservation de l'environnement. Car c'est l'objectif commun aux différentes mesures du schéma.
Objectif : 70% d'émissions de gaz à effet de serre en moins en 2035
Il doit notamment permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70% à l’horizon 2035. "Cette réduction sera atteinte par l’arrêt des centrales thermiques au fioul et au charbon en Nouvelle-Calédonie, le déploiement des énergies renouvelables à destination du secteur de la métallurgie et la transformation du parc de véhicules routiers." Au moins 50% d’énergies renouvelables devront être introduites dans le mix énergétique métallurgique.
L'interview de Christopher Gygès :
Depuis l'adoption du premier schéma, l’objectif global de développement du photovoltaïque a largement été dépassé. Son développement se poursuivra, avec notamment l'installation de moyens de stockage. Le second schéma le prévoit.
Multiples rebondissements
Il a tardé à se mettre en place. Le texte, déposé il y a un an sur le bureau du Congrès, a en effet été renvoyé plusieurs fois en commission et a fait l’objet de deux motions préjudicielles. En juillet, le Congrès a fini par valider à l’unanimité une convention entre l’Union européenne et la Nouvelle-Calédonie. Pas encore adoptée au moment du vote du budget, elle avait conduit l'Etat à juger ce dernier insincère. Elle doit permettre le financement de projets par l’Europe. Montant total : plus de 3 milliards de francs.
Concernant la métallurgie, un accord-cadre a été signé en mai par le gouvernement, la province Sud, Enercal, la SLN et Prony Resources. KNS vient également d'annoncer travailler sur une feuille de route pour moins polluer.