La chanteuse guyanaise Josy Masse a été enterré en région parisienne ce jeudi 7 novembre. Une cérémonie émouvante pour rendre hommage à cette grande dame de la musique de Guyane, disparue à l'âge de 82 ans le 29 octobre.
Son nom est désormais inscrit au firmament des étoiles de la culture guyanaise. La chanteuse Josy Masse, morte à 82 ans des suites d’une longue maladie le 29 octobre à Paris, a été enterrée en région parisienne ce jeudi 7 novembre.
Sa fille et son mari ont raconté comment Josy avait fait de sa vie un théâtre dont ils étaient "le public". Et son vrai public, celui qui la connaissait par sa voix, était aussi présent pour ses funérailles. José Augustin est l'un de ces admirateurs, venus rendre hommage à cette femme qui a, lui aussi, rythmé son enfance.
Parmi les personnes présentes, des amis, quelques Guyanais qui gardaient le lien avec leur terre familiale au travers de Josy Masse et de sa musique. Hervé Resse, proche de Josy "depuis plus de 20 ans", se souvient notamment avec tendresse des kalalous préparés par son amie. "Si je pense à sa voix, à sa générosité, à son sourire, il y a le kalalou qui me revient en premier", sourit-il, très ému.
Josy Masse vivait depuis la fin des années 60 à Paris. C’est à quelques kilomètres de la capitale, dans la commune de Verrières-le-Buisson (91), qu'elle repose désormais.
Fierté
Du patrimoine musical qu’elle laisse à la Guyane, beaucoup retiennent sa chanson "Oyapock", véritable cri d’amour pour ce fleuve sur les rives duquel elle est née. Là, elle est bercée au rythme des musiques traditionnelles qui résonneront toujours en elle. Alors que ses parents voulaient qu'elle devienne une chanteuse lyrique, Josy Masse est restée fidèle au créole et revenait souvent sur sa terre natale : "Je me sens très guyanaise et j'appartiens à notre communauté où je me sens bien. J'en suis très fière."
Lors de la cérémonie d'obsèques, dans une chapelle bien petite pour une si grande dame, de nombreuses personnes ont fait le déplacement pour lui rendre hommage. Parmi elles, le député de Guyane, Gabriel Serville, mais aussi des personnalités de la musique guyanaise, comme le chanteur Tedjee ou encore Victor Clet, membre du groupe Blue Star Féroces. Tous deux gardent le souvenir d'une "grande dame, une grande voix de la Guyane" qui a "bercé" leur enfance "avec de très jolies chansons".
Sa fille et son mari ont raconté comment Josy avait fait de sa vie un théâtre dont ils étaient "le public". Et son vrai public, celui qui la connaissait par sa voix, était aussi présent pour ses funérailles. José Augustin est l'un de ces admirateurs, venus rendre hommage à cette femme qui a, lui aussi, rythmé son enfance.
La "Dame Créole"
Marceline Mondésir, présidente de l'association de promotion de la culture guyanaise Mo isi mo rot'bo, se souvient elle d'une "grande sœur", une "dame créole" avec qui elle pouvait échanger dans cette langue lorsqu'elles se retrouvaient à Paris autour d'évènements. "Josy, nous ne t'oublierons pas", conclut-elle, se souvenant du grand sourire de celle qui fût la marraine d'honneur de son association.Parmi les personnes présentes, des amis, quelques Guyanais qui gardaient le lien avec leur terre familiale au travers de Josy Masse et de sa musique. Hervé Resse, proche de Josy "depuis plus de 20 ans", se souvient notamment avec tendresse des kalalous préparés par son amie. "Si je pense à sa voix, à sa générosité, à son sourire, il y a le kalalou qui me revient en premier", sourit-il, très ému.
Josy Masse vivait depuis la fin des années 60 à Paris. C’est à quelques kilomètres de la capitale, dans la commune de Verrières-le-Buisson (91), qu'elle repose désormais.