Selon le très sérieux Financial Times de Londres, le géant minier brésilien Vale cible ses opérations déficitaires dans le nickel. Il pointe notamment son usine en Nouvelle-Calédonie. Le SOENC-CFDT, syndicat majoritaire, fait part de sa vive inquiétude.
Le cours du nickel n'est pas bon. Il a rechuté à 8,680 $ la tonne et a perdu près de 18 % depuis février. Les stocks sont élevés et l'Indonésie a partiellement levé son interdiction d'exportation. L’offre disponible augmente et pèse sur les prix. Pour ne rien arranger, les livraisons de nickel en provenance des Philippines vont également reprendre après le limogeage de Regina Lopez, la ministre écologiste des mines et de l’environnement.
Pour Vale et son PDG, Fabio Schvartsman, le prix du nickel qui se traine à environ 9 000 $ la tonne, sans indication de reprise à court terme, oblige à réévaluer toutes les activités dans le nickel, « y compris les opérations en Nouvelle-Calédonie, qui continuent à perdre de l'argent à ce prix ». Dans l'article du quotidien britannique Financial Times, les actifs calédoniens sont qualifiés de « peu performants » par Vale. Concernant l'ensemble de la branche nickel : « Nous nous donnons 60 jours pour décider et choisir ce que nous devons relancer, et ce qui doit faire l’objet de mesures prioritaires » indique Fabio Schvartsman.
"Le plus grand problème de Vale semble être VNC" indique un expert londonien du nickel.
L’article du Financial Times fait suite à celui du Metal Bulletin, le site d’informations de l’industrie minière mondiale. Tous deux font référence à une note d'alerte de la banque américaine Citi. Dans un marché du nickel redevenu fébrile et hésitant, toute information provenant de la première banque mondiale du secteur des matières premières est prise très au sérieux et fait l’objet de spéculations. Surtout quand elle indique que Vale va "éteindre" (shut off) son usine en Nouvelle-Calédonie. Une usine qui produit 35.000 tonnes de nickel pur pour les industries et les technologies de pointe et qui fait travailler plus de 1000 salariés calédoniens.
Marge de manoeuvre
Pour Vale et son PDG, Fabio Schvartsman, le prix du nickel qui se traine à environ 9 000 $ la tonne, sans indication de reprise à court terme, oblige à réévaluer toutes les activités dans le nickel, « y compris les opérations en Nouvelle-Calédonie, qui continuent à perdre de l'argent à ce prix ». Dans l'article du quotidien britannique Financial Times, les actifs calédoniens sont qualifiés de « peu performants » par Vale. Concernant l'ensemble de la branche nickel : « Nous nous donnons 60 jours pour décider et choisir ce que nous devons relancer, et ce qui doit faire l’objet de mesures prioritaires » indique Fabio Schvartsman. "Le plus grand problème de Vale semble être VNC" indique un expert londonien du nickel.
L’article du Financial Times fait suite à celui du Metal Bulletin, le site d’informations de l’industrie minière mondiale. Tous deux font référence à une note d'alerte de la banque américaine Citi. Dans un marché du nickel redevenu fébrile et hésitant, toute information provenant de la première banque mondiale du secteur des matières premières est prise très au sérieux et fait l’objet de spéculations. Surtout quand elle indique que Vale va "éteindre" (shut off) son usine en Nouvelle-Calédonie. Une usine qui produit 35.000 tonnes de nickel pur pour les industries et les technologies de pointe et qui fait travailler plus de 1000 salariés calédoniens.