Les députés d'opposition ont déposé près de 90% des 2 400 amendements à examiner pendant deux semaines, passant en revue toute la Loi fondamentale. Fort de 18 articles, le projet de loi comprend notamment l'inscription de la lutte contre les changements climatiques. La "préservation de l'environnement" devrait être gravée dès l'article 1er.
Après une journée avec zéro amendement adopté, @MainaSage s'agace : "Est-ce que vous allez accepter au moins un amendement sur le préambule ? Sur la Charte de l'environnement ?"
— LCP (@LCP) 11 juillet 2018
Elle veut pousser les questions climatiques dans le #PJLConstit car "on a déjà les pieds dans l'eau !" pic.twitter.com/mAEvg7xOxT
"Dialogue de sourd"
Mais mercredi, aucun amendement n'a été adopté. "Je voudrais dénoncer le dialogue de sourds qui s'installe sur tous ces amendements", a lancé dans l'hémicycle la députée UDI de Polynésie visiblement agacée. "Est-ce que vous allez accepter au moins un amendement sur le préambule, un amendement sur la charte de l'environnement ?" a-t-elle interrogé.Faire mention des #DroitsHumains permet d'ouvrir le débat sur des droits plus englobant en faveur par exemple de la protection de l'environnement, de la survie de l'humanité ! #PJLconstit pic.twitter.com/6AedDtvfcw
— Maina Sage (@MainaSage) 11 juillet 2018
Les pieds dans l'eau Outre-mer
Maïna Sage souhaite que la lutte contre le réchauffement climatique soit inscrite dans le projet de loi. "En attendant qu'on se mette tous d'accord, il y a des territoires qui sont impactés par le changement climatique comme vous ne pouvez pas imaginer", a-t-elle lancé.C'est un enjeu majeur, un enjeu pour nous tous ici car tous nos territoires vont l'être à un moment ou un autre, à des degrés plus ou moins différents. Croyez-moi, les territoires Outre-mer le sont déjà, et pour certains on a déjà les pieds dans l'eau !