Les députés du groupe GDR (communistes et élus ultramarins de gauche) entendent créer une commission d'enquête sur l'orpaillage illégal, notamment en Guyane, a indiqué mardi un de leur porte-parole, Pierre Dharréville.
•
L'orpaillage "est la source d'un certain nombre de tensions, de violences, de conflits importants qui sont en train de se dérouler", a expliqué M. Dharréville devant la presse.
Le groupe a décidé d'utiliser son "droit de tirage" (une commission d'enquête par groupe et par session) pour créer une telle commission, a-t-il ajouté, précisant que la proposition était portée par le député de Guyane Gabriel Serville.
L'opération Harpie de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane mobilise chaque jour plus de 500 soldats, gendarmes, douaniers, policiers ou gardes forestiers, déployés sur un territoire plus vaste que l'Écosse où sévissent environ 10.000 orpailleurs clandestins, souvent venus du Brésil.
En juillet dernier, trois soldats sont morts accidentellement et un autre a été grièvement blessé dans une opération. En 2018, 1.323 patrouilles, soit en moyenne onze par jour, ont permis la destruction de 765 sites clandestins et la saisie de 26 millions d'euros de matériel et d'avoirs criminels.
Le groupe a décidé d'utiliser son "droit de tirage" (une commission d'enquête par groupe et par session) pour créer une telle commission, a-t-il ajouté, précisant que la proposition était portée par le député de Guyane Gabriel Serville.
Le groupe GDR (PCF) usera de son "droit de tirage" pour créer une commission d'enquête sur "l'orpaillage illégal, notamment en Guyane". #DirectAN @LCP pic.twitter.com/x3xid0kB51
— Maxence Kagni (@maxenceka) January 21, 2020
L'opération Harpie de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane mobilise chaque jour plus de 500 soldats, gendarmes, douaniers, policiers ou gardes forestiers, déployés sur un territoire plus vaste que l'Écosse où sévissent environ 10.000 orpailleurs clandestins, souvent venus du Brésil.
En juillet dernier, trois soldats sont morts accidentellement et un autre a été grièvement blessé dans une opération. En 2018, 1.323 patrouilles, soit en moyenne onze par jour, ont permis la destruction de 765 sites clandestins et la saisie de 26 millions d'euros de matériel et d'avoirs criminels.
/outremer/2024/12/21/thumbnail-img-9847-6766d5000f234633462340.jpg)
/outremer/2024/12/21/52njpg-67668e07db9c5171104141.jpg)
/outremer/2024/12/21/000-36qf7ju-6766fbc008f04297785130.jpg)
