Otages d’Arlit : le témoignage de Thierry Dol dans Envoyé spécial

Thierry Dol dans Envoyé spécial
Pendant trois ans, de 2010 à 2013, le Martiniquais Thierry Dol a été détenu aux mains d’Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique. Une détention éprouvante qui aurait pu se terminer 18 mois plus tôt comme le rappelle l’émission Envoyé spécial à laquelle l’ex-otage a participé. 
Dans une enquête passionnante, le magazine de France 2 Envoyé spécial décortique la manière dont les quatre otages d’Arlit enlevés le 16 septembre 2010 au Niger ont fini par être libérés au bout de trois longues années.
 

Témoignage de Thierry Dol

Parmi ces otages, le Martiniquais Thierry Dol qui a accepté de témoigner devant la caméra de France 2. Regardez dans ce tweet, un extrait de l’émission. L’ex-otage raconte sa peur au moment de l’intervention française au nord du Mali en janvier 2013. Une peur qui le hante encore...
 


L'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Ce reportage d’Envoyé spécial apporte un éclairage nouveau sur la libération des quatre otages. Il révèle en particulier que les deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon assassinés près de Kidal au nord du Mali le 2 novembre 2013 enquêtaient sur ce dossier.
 
Envoyé spécial accrédite la thèse selon laquelle les deux journalistes auraient été assassinés en représailles d’une rançon qui n’aurait pas été complète, toujours dans cette libération des quatre otages d’Arlit.
 

La tentative d'évasion de Thierry Dol

Thierry Dol apparaît à plusieurs reprises dans ce reportage. Il raconte rapidement ses conditions de détention effroyables et sa courageuse tentative d’évasion. "J’ai l’impression que notre souffrance est utilisé pour un enjeu politique", dit-il au début de ce document.
 

Dix-mois de perdus

Geoffrey Livolsi, coauteur de l’enquête précise dans une interview à FranceInfo qu’il y a bien eu une tentative de libération en mai 2012, trois jours avant le second tour de l'élection présidentielle en France. 

"Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) accepte de libérer Marc Féret contre le versement d’une rançon, et peut-être même tous les otages. Pour preuve, tous les otages ont été réunis à cette époque. Et Aqmi leur avait fait comprendre qu'une libération était proche", explique-t-il.
 
Thierry Dol, otage (capture d'écran)

Mais cette tentative va capoter car l'Elysée "plus précisément, le général Benoît Puga, chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy le décide car il juge le contexte politique est inopportun", selon le reportage d'Envoyé spécial.
 
Après ce raté, les otages vont rester dix-huit mois de plus en captivité jusqu’au 29 octobre 2013, jour de leur libération. Une information insupportable pour les otages. D’ou une plainte devant la justice intenté par deux ex-otages Thierry Dol et Marc Feret.

Un ex-agent de la DGSE qui parle 

En septembre dernier, Jean-Marc Gadoullet, un ex-agent de la DGSE mandaté par Areva pour négocier la libération des otages avait déjà confié à La1ere que les otages auraient pu être libéré bien plus tôt. Regardez ce reportage :
 
©la1ere
Envoyé spécial précise que Jean-Marc Gadoullet a été contacté par Claude Guéant, l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy. 

►Envoyé spécial: émission à revoir ici sur le pluzz