Arrivée en Guadeloupe après le passage de l'ouragan Maria, la ministre des Outre-mer, s'est rendu sur le terrain. Annick Girardin appelle à gérer l'urgence sur "plusieurs fronts".
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La ministre des Outre-mer Annick Girardin a appelé, mercredi 20 septembre, en Guadeloupe à gérer l'urgence sur "plusieurs fronts" après le passage dévastateur de l'ouragan Maria.
"Les autres sujets seront d'avoir la ressource humaine pour les petites communes confrontées à des besoins de nettoyage notamment des plages", a souligné Annick Girardin.
Car c'est essentiellement la végétation qui est touchée : si la Grande-Terre a connu quelques chutes d'arbres, et des submersions, la Basse-Terre a subi plus e dégâts. Sur les montagnes qui entourent la ville préfecture, les arbres sont dépouillés de feuilles, comme une forêt européenne en plein hiver. Les routes déblayées sont bordées par des monticules de branchages arrachés, et des arbres coupés en deux. Les champs de bananiers qui longent la route sont comme piétinés. Ceux qui restent debout sont déplumés.
En Guadeloupe, au moins deux personnes sont mortes et deux autres sont portées disparues en mer après le passage de Maria mardi, qui a fait neuf morts dans les Caraïbes.
Plusieurs fronts
En réunion avec les représentants de toutes les collectivités de Guadeloupe, la ministre s'est dite "consciente" des difficultés que connaît actuellement l'île. "Vous êtes sur plusieurs fronts à la fois : Saint-Martin, les îles du Sud, ici-même", a-t-elle indiqué, soulignant la nécessité de s'organiser pour répondre à tous les besoins.Avec les habitants des #Saintes qui sont restés longtemps très isolés. Priorités : rétablir des réseaux et approvisionner. pic.twitter.com/V8vWqQ76FB
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 20 septembre 2017
Eau et électricité
Après avoir passé plusieurs heures à écouter le bilan provisoire des dégâts de la bouche des représentants des collectivités de Guadeloupe, la ministre a conclu que l'urgence était véritablement "le rétablissement de l'eau et de l'électricité".Retour à l'école
La question de la rentrée scolaire a également été évoquée. Le retour à l'école devrait se faire à compter du lundi 25 septembre, et de manière progressive, "école par école, selon l'état des infrastructures", a indiqué le recteur de l'académie de Guadeloupe, Camille Galap."Les autres sujets seront d'avoir la ressource humaine pour les petites communes confrontées à des besoins de nettoyage notamment des plages", a souligné Annick Girardin.
Les agriculteurs
Avec le fonds de la région, débloqué pour l'occasion "au moins 10 millions d'euros" selon la déclaration du président de la région Ary Chalus à l'AFP, l'Etat mettra à leur disposition le fonds d'urgence, qui sera également mobilisé pour les agriculteurs durement touchés par l'ouragan.Car c'est essentiellement la végétation qui est touchée : si la Grande-Terre a connu quelques chutes d'arbres, et des submersions, la Basse-Terre a subi plus e dégâts. Sur les montagnes qui entourent la ville préfecture, les arbres sont dépouillés de feuilles, comme une forêt européenne en plein hiver. Les routes déblayées sont bordées par des monticules de branchages arrachés, et des arbres coupés en deux. Les champs de bananiers qui longent la route sont comme piétinés. Ceux qui restent debout sont déplumés.
La Dominique dévastée
Quant à la Dominique, qui a subi l'oeil du cyclone et des dégâts majeurs, une coordination d'aide internationale, européenne est en cours en Martinique, selon la ministre.En Guadeloupe, au moins deux personnes sont mortes et deux autres sont portées disparues en mer après le passage de Maria mardi, qui a fait neuf morts dans les Caraïbes.