Quand on l’interroge sur les Outre-mer, Nicolas Dupont-Aignan n’y va pas par 4 chemins. Il l’assure, il est l’un des rares candidats qui connait bien les Outre-mer ou plutôt l’Outre-mer, comme il dit. Mieux, il les considère comme des "régions de métropole". Car ce qui pêche selon le candidat de Debout la France, vu de Paris, c’est d’abord la vision qu’on en a. Il faut considérer les Outre-mer comme des départements comme les autres assure-t-il et non "des départements à toujours plus décentraliser donc à éloigner." Lui qui estime aussi que depuis Jacques Chirac, "l’Outre-mer est complétement négligée par les présidents de la République."
Du coup, s’il est élu Nicolas Dupont-Aignan promet de faire autrement. Mais quelles seront les mesures qu’il prendra s’il remporte l’élection présidentielle l’interroge la présentatrice Valérie Filain, notant au passage, qu’elle n’en voit pas de nouvelles dans son programme par rapport aux propositions faites il y a 5 ans. Nicolas Dupont-Aignan assume et met en avant un souci qu’il n’avait pas précédemment, celui de l’accès à l’eau potable pour tous, notamment en Guadeloupe.
"Suppression du droit du sol à Mayotte"
Autres mesures martelées par le candidat de Debout la France : la continuité territoriale avec des billets d’avion à moitié prix, la valorisation des Territoires ou encore une "relance dynamique" pour un rattrapage des outre-mer vis-à-vis de l’Hexagone. Lui qui préconise aussi de réformer les équipements, ça passe, par exemple, par la remise en état des hôpitaux ultramarins ou de se pencher sur la formation professionnelle.
Nicolas Dupont-Aignan qui dit encore être pour "la suppression du droit du sol à Mayotte" pour maitriser l’immigration. Une mesure qu’il entend d’ailleurs étendre à l’ensemble du territoire national.
Quant à l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Ça n’est plus une question pour qui se réfère aux résultats des 3 référendums d’auto-détermination. La Calédonie doit être considérée comme un territoire d’outre-mer, avec son autonomie mais pas plus.
Pour celui qui se présente pour la 3ᵉ fois à l’élection présidentielle, pour les Outre-mer comme dans d’autres domaines, tout est question d’opiniâtreté.